Du développement immobilier qui soulève des questions

Le développeur immobilier Brivia a présenté son projet pour l’ancien terrain de Gaétan Moto au Conseil de quartier de Maizerets mercredi. Cette mouture présentée aux citoyen.nes n’a toutefois pas fait l’unanimité. Les réalités sociales et économiques des résident.es ont enflammé la salle.

L’immeuble que souhaite construire Brivia comprend quelques 250 unités de logement. En forme de U, sa hauteur varie selon la façade. Du côté du boulevard Henri-Bourassa, il compte six étages ainsi que deux étages de plus en mezzanine. Pour s’ajuster aux constructions existantes de la rue de la Capricieuse, il y a trois étages du côté ouest, et un étage de plus en mezzanine. Le tout crée un angle descendant d’est en ouest, pour s’uniformiser avec le reste du quartier.

L’immeuble est entièrement locatif, sans possibilité d’y faire du Airbnb. Pour les 250 logements, le promoteur compte offrir 150 cases de stationnement, ce qui est inférieur au ratio habituel. La proximité du futur tramway a influencé ce choix. Aussi, la déminéralisation du terrain est une priorité pour le promoteur. Des espaces verts vont être aménagés pour les résident.es du complexe.

Des doutes subsistent

Cette opération charme de la part du promoteur immobilier n’a pas tout à fait atteint sa cible. Des membres du Conseil d’administration avaient des questions pour le présentateur. En premier lieu, ils ont abordé le trafic qui sera ajouté sur la rue de la Capricieuse. C’est sur cette rue que la seule entrée pour les véhicules est aménagée. L’équipe de Brivia a semblé mal renseignée sur certains aménagements prévus pour le tramway.

Les enjeux de logement ont aussi été soulevés. La crise qui frappe la province n’épargne pas Maizerets. Il n’est plus uniquement question de logements subventionnés, mais aussi de logements abordables.

Le Conseil de quartier de Maizerets compte suivre le dossier de prêt dans le futur.

Modification du PPU d’Estimauville

Lors de la même assemblée du Conseil de quartier de Maizerets, d’autres développements immobiliers du quartier étaient à l’ordre du jour. la Ville de Québec propose une modification du règlement d’urbanisme pour permettre la construction d’un immeuble à l’écoquartier d’Estimauville. Elle implique donc une modification au Programme particulier d’urbanisme (PPU) adopté pour le secteur d’Estimauville.

Une consultation publique aura lieu cet automne à ce sujet.

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