On ne réinvente pas la roue, mais on peut en réinventer l’approche. C’est la vision qu’applique l’équipe de Frangin, une boîte de production vidéo située sur la 3e Avenue dans Limoilou. Axée sur le respect et l’échange, leur approche client s’applique aussi aux nombreux collaborateurs. L’art de travailler pour les gens, et non juste pour le portfolio.
Franchement Frangin
On ne réinvente pas la roue, mais on peut en réinventer l’approche. C’est la vision qu’applique l’équipe de Frangin, une boîte de production vidéo située sur la 3e Avenue dans Limoilou. Axée sur le respect et l’échange, leur approche client s’applique aussi aux nombreux collaborateurs. L’art de travailler pour les gens, et non juste pour le portfolio.
Fondée en 2018 par François Dubé, Frangin est l’aboutissement d’un rêve. Ayant remporté la course Évasion autour du monde en 2012, le jeune reporter a décidé d’investir la bourse reçue pour se procurer du matériel. Il qualifie de difficile et enrichissante l’expérience qui lui a permis de changer entièrement de profession.
« Depuis le début de l’entreprise, les revenus sont réinvestis dans le développement de l’entreprise. Pour avoir de l’équipement, pour être confortable, pour bien appuyer les collaborateurs, etc. », explique François Dubé.
Ce désir de proximité, c’est une des raisons pour lesquelles le nom « Frangin » est resté. Après un an à s’interroger, c’est celui qui représentait le mieux la vision de l’entreprise. Pour François Dubé, ce qui distingue sa boîte de production vidéo des autres, c’est le désir de se parler et de trouver des solutions ensemble.
« On n’est pas dans la confrontation ni dans la protection de nos besoins respectifs. Mais plus d’essayer de se comprendre et d’avancer avec ça. »
Influence du documentaire
Titulaire d’un baccalauréat en biologie et d’une maîtrise en écologie internationale, François Dubé avait déjà en main des connaissances en recherche et en compréhension d’enjeux complexes. Des compétences qui déteignent sur la vision de l’entreprise.
« On met beaucoup d’énergie à faire émerger le contenu qui est riche, qui est intéressant. À prendre le temps de le comprendre, plutôt que de dire qu’on va mettre l’argent dans l’équipement et dans un gros plateau une journée », détaille le fondateur de Frangin.
Lorsque Frangin a créé des capsules d’information sur les coopératives d’habitation, il était essentiel de bien représenter l’aura de coopération et la complexité des infrastructures.
Relater la réalité
« Le gros défi technique est beaucoup qu’on veut aller chercher quelque chose de réel. On veut être avec les gens. On veut pas arriver pis dire : “Faites ce qu’il faut pour nous”. […] On veut plus avoir la réalité puis surtout être respectueux des gens qu’on va filmer. Fait que souvent, on accepte leur rythme, on accepte c’est quoi les choses vraiment qu’ils font, ils les font où et quand », précise François Dubé.
Alors que l’équipe de production allait au Nunavut pour filmer Imalirijit, réalisé avec Articonnexion, il a fallu s’adapter au rythme des gens.
« Ça donne du vrai, du beau. Et surtout une belle relation qui est l’fun avec les gens sur place, parce qu’ils se sentent respectés, écoutés. Ils sentent qu’il y a un intérêt pour ce qu’ils font vraiment, et non qu’on soit là uniquement pour nos propres besoins et qu’on leur demande d’y répondre ».
Pour le futur
Des projets, Frangin en a. Le 6 juillet dernier, Frangin a reçu un financement de 34 400 $ de la Ville de Québec pour développer le documentaire L’asile de David Sanchez. Un projet à suivre. De plus, la boîte de production a aussi dans ses cartes la production d’une série documentaire, pour laquelle un démo devrait être tourné prochainement.
Vous pouvez aller sur le site internet de Frangin pour en savoir plus sur leurs projets.
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