Depuis l'été, un graffiti collectif embellit la cour de l'école Saint-Albert-le-Grand.
Un graffiti collectif à l’école Saint-Albert-le-Grand
Depuis l’été, un graffiti collectif embellit la cour de l’école Saint-Albert-le-Grand.
Patrick Beaulieu, alias Patrick Forchild ou Avive, signe cette murale colorée sur le cabanon de l’école primaire. L’artiste a réalisé ce projet avec l’aide des enfants. L’œuvre s’inspire de dessins réalisés par des élèves de tous les cycles. Le graffiti réfère à la paix et la liberté.
« La vision et l’apport des jeunes sont très importants pour moi. C’est pourquoi j’ai tenu à inclure plusieurs de leurs dessins originaux dans la murale finale », souligne Patrick Forchild.
Le graffiti comme moyen d’expression
L’Entente de développement culturel intervenue entre la Ville de Québec et le ministère de la Culture et des Communications a financé ce projet. L’ensemble des 300 élèves avaient la possibilité d’y participer. Environ 85 % d’entre eux se sont impliqués dans le processus.
En avril, l’artiste a rencontré les jeunes par visioconférence. Il les a invités à soumettre un dessin. Le concours a déterminé des finalistes et un grand gagnant par cycle. Puis, quelque 25 élèves ont aidé Patrick Forchild à peindre la murale. Les enfants se sont mis à l’œuvre sur le cabanon de rangement de l’école. Ils y ont développé des habiletés techniques.
Les élèves ont exprimé leur vision du thème « Tel est la paix, telle est la liberté ». Le résultat éclaté de la murale est à leur image.
« Ils sont vraiment allés dans des zones où moi, je ne serais pas allé personnellement. C’est ça qui est intéressant », précise le résident de Saint-Sauveur.
L’artiste a expliqué aux enfants que le graffiti n’est pas illégal en soi, s’il est fait à l’intérieur d’un cadre réglementaire. Que l’art public est un moyen d’exprimer différentes visions.
Des jeunes engagés dans l’embellissement de la cour
Chantale Fortin, aide à la direction de l’école Saint-Albert-le-Grand, a lancé le projet. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la revitalisation de la cour.
D’abord, Mme Fortin a rencontré Valérie Denais, conseillère en arts et culture à la Ville de Québec. Les deux en sont venues à la même conclusion. Patrick Forchild était un choix unanime. Dès le début de l’activité, les jeunes ont démontré un engouement. Ils y ont participé en grand nombre.
« Les jeunes étaient motivés à continuer d’embellir leur cour et de participer au projet », raconte Mme Fortin, également enseignante à l’école Saint-Fidèle.
Engagement, fierté, sentiment d’appartenance résument l’expérience vécue par les enfants.
« J’ai senti des élèves engagés », dit Chantale Fortin.
« Non seulement leur apport est intéressant pour l’ensemble des gens de l’école, mais il l’est aussi pour la communauté. »
D’ailleurs, l’école Saint-Albert-le-Grand a posé plusieurs actions pour embellir la cour dernièrement. L’établissement scolaire du quartier Lairet a ajouté de la verdure, des aménagements paysagers, des bacs à fleurs et des nouveaux bancs. Et ce n’est qu’un début, nous dit-on.
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