La série Limoilou dans les années 1960 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives tirées de diverses sources. Coup d'œil sur l'évolution d'une artère du secteur Maizerets, et par extension, de la zone du futur écoquartier D'Estimauville.
Limoilou dans les années 1960 : l’avenue D’Estimauville
La série Limoilou dans les années 1960 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives tirées de diverses sources. Coup d’œil sur l’évolution d’une artère du secteur Maizerets, et par extension, de la zone du futur écoquartier D’Estimauville.
En date du 6 mai 1969, la photo en vedette représente l’avenue D’Estimauville, près du boulevard Monseigneur-Gauthier. On y voit des commerces dont le Canadian Tire, des voitures et deux passants (description des Archives de la Ville de Québec).
Dans la galerie en fin d’article, la scène comparative, en direction est, date du 13 octobre 2022. Un édifice destiné à la fonction publique du Canada occupe maintenant le site de l’ancien détaillant sur la limite ouest de l’arrondissement de Beauport.
La métamorphose du secteur D’Estimauville délimité par un PPU
La construction du deuxième immeuble du fédéral fait suite à l’acquisition par la Ville, en 2007, du terrain et du bâtiment du défunt Canadian Tire. On le souligne dans le document du Programme particulier d’urbanisme (PPU) de la Ville de 2016 du secteur D’Estimauville (incluant l’écoquartier).
En avril 2012, ce site est choisi pour y accueillir, sur l’axe de l’avenue D’Estimauville, le deuxième immeuble du fédéral et ses quelque 500 fonctionnaires de l’Agence du revenu du Canada. Son inauguration a lieu au printemps 2015.
La vidéo qui suit souligne la profonde transformation, depuis, de l’artère et du site de l’écoquartier. L’écoquartier D’Estimauville figurait dans notre dossier publié dans le cadre du 10e anniversaire de Monlimoilou. Il est aujourd’hui presque complété.
Un peu de toponymie autour de la rue D’Estimauville
C’est en avril 1917 que l’avenue D’Estimauville, qui dessert aussi l’arrondissements de Beauport, a été dénominée en hommage à Jean-Baptiste-Philippe-Charles d’Estimauville (1750-1823). Ce dernier est né à l’île du Cap-Breton, souligne-t-on dans la section Toponymie du site de la Ville de Québec.
« Parallèlement à sa carrière militaire, [d’Estimauville] est aussi fonctionnaire et juge de paix. Il se distingue surtout comme grand voyer du district de Québec, de 1809 à 1823. Il dirige alors 58 inspecteurs et 275 sous-voyers qui veillent à l’ouverture et à l’entretien des chemins dans leur secteur respectif. L’intervention du grand voyer ou de son adjoint est requise pour statuer sur des requêtes de citoyens ou pour trancher des litiges. […] En 1794, d’Estimauville obtient également une commission de juge de paix pour le district de Québec [durant cinq ans]. »
Pour l’anecdote, « dans l’arrondissement de Beauport, l’avenue D’Estimauville portait autrefois le nom de route de l’Asile, remplacé le 16 août 1943 par celui de rue d’Estimauville ». Cette route menait, en direction nord, à ce qui deviendra en 1912 l’asile Saint-Michel-Archange, devenu le Centre hospitalier Robert-Giffard en 1976.
Archives de la Ville de Québec
À l’exemple de la photo en tête d’article, les images d’archives de la Ville de Québec sont en grande partie accessibles en ligne. Dans un contexte non commercial, on peut en faire la diffusion sans licence et sans frais en utilisant les vignettes estampées au logo de la Ville et en citant correctement les sources.
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