Limoilou dans les années 1970 : intersection de l’avenue Duval et de la rue des Chênes Ouest

La série Limoilou dans les années 1970 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives tirées de diverses sources. Notre regard se porte aujourd'hui sur l'environnement d'un arrêt d'autobus du secteur Lairet, sur la rue des Chênes.

Limoilou dans les années 1970 : intersection de l’avenue Duval et de la rue des Chênes Ouest | 13 mars 2022 | Article par Jean Cazes

Vue vers le nord du coin de l’avenue Duval et de la rue des Chênes Ouest en 1978.

Crédit photo: Archives de la Ville de Québec

La série Limoilou dans les années 1970 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives tirées de diverses sources. Notre regard se porte aujourd’hui sur l’environnement d’un arrêt d’autobus du secteur Lairet, sur la rue des Chênes.

Immortalisée en 1978, la photo en vedette provient d’une diapositive représentant une vue en direction nord sur l’avenue Duval au coin de la rue des Chênes Ouest.

La scène réactualisée dans la galerie en fin d’article date du 2 mars 2022.

Une épicerie et une pharmacie

Cette photo d’époque est la même qui avait illustré récemment la publication de Denys Hawey, Le bumping : une activité heureusement révolue à Limoilou. Nous jugions intéressant d’y revenir, considérant entre autres les commentaires reçus dans le groupe Facebook Limoilou : notre quartier, le meilleur de tous! et le mobilier urbain.

Autour de l’arrêt d’autobus du coin Duval/des Chênes Ouest, plusieurs éléments ont attiré notre attention. Identifié à l’ancienne Commission des transports de la communauté urbaines de Québec (CTCUQ), soit le RTC depuis 2002, cet arrêt est toujours en fonction. On y a, depuis, ajouté un abribus.

La signalisation routière près des écoles

De même, la photo actuelle souligne le déclin des cabines téléphoniques. Ce thème avait fait l’objet  d’une précédente capsule historique. En septembre 2015, cette cabine existait toujours, comme l’illustre Google Street View. On peut aussi noter, depuis, l’évolution graphique plus « égalitaire » de la signalisation routière aux abords des écoles du secteur.

Enfin, juste derrière cet arrêt, les commerces identifiés dans la dernière édition de 1976 des Annuaires Marcotte aux adresses 2880, avenue Duval, et 200, rue des Chênes Ouest, étaient l’épicerie Provisions Ste-Odile et la pharmacie Beauchemin (avec son bureau de poste). Lors de notre passage, le rez-de-chaussée commercial de l’immeuble résidentiel semblait toutefois inoccupé.

Un peu de toponymie concernant l’avenue Duval

C’est en janvier 1957 que l’avenue Duval a été dénominée en l’honneur d’un avocat natif de Québec, souligne-t-on dans la section Toponymie du site de la Ville de Québec :

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« Jean-François-Joseph Duval (1802-1881) est député de la Haute-Ville de Québec à la Chambre d’assemblée du Bas-Canada de 1829 à 1834. […]  Duval est fait conseiller du roi en 1835. Il sera nommé juge de la Cour supérieure en 1852, juge de la Cour du banc de la reine trois ans plus tard, et juge en chef de ce dernier tribunal en 1864. »

Archives de la Ville de Québec

À l’exemple de la photo en tête d’article, les images d’archives de la Ville de Québec sont en grande partie accessibles en ligne. Dans un contexte non commercial, on peut en faire la diffusion sans licence et sans frais en utilisant les vignettes estampées au logo de la Ville et en citant correctement les sources.

Vous avez des souvenirs ou des commentaires à partager concernant l’évolution de ce secteur de Lairet? N’hésitez pas à le faire sur notre page Facebook!

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