Lucie Perreault, candidate de Démocratie directe dans Jean-Lesage

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Jean-Lesage. La candidate de Démocratie directe, Lucie Perreault, a répondu à notre questionnaire électoral lors d’une entrevue téléphonique.

Lucie Perreault, candidate de Démocratie directe dans Jean-Lesage | 28 septembre 2022 | Article par Suzie Genest

Crédit photo: Gracieuseté - recadrée

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Jean-Lesage. La candidate de Démocratie directe, Lucie Perreault, a répondu à notre questionnaire électoral lors d’une entrevue téléphonique.

Pour faire connaissance

C’est à la retraite que Lucie Perreault a commencé à s’engager dans le milieu politique. Membre d’une association, son entourage l’a incitée à considérer une implication active. Elle a été directrice de campagne de candidats lors d’élections fédérales, puis s’est intéressée à la politique municipale. Déçue de la façon dont s’y exerçait la démocratie, elle a fait campagne à son tour lors des élections municipales.

Quel est votre lien avec Jean-Lesage?

J’ai grandi dans Jean-Lesage, à Saint-Albert-le-Grand. Quand je me suis mariée, j’ai quitté. Je suis revenue quand ma mère a vendu la maison, qu’on a achetée. On l’a revendue maintenant, mais on n’est pas très loin, dans Charlesbourg.

Pourquoi vous être engagée avec Démocratie directe?

Mon mari s’est présenté pour Parti libre Canada. Je suis vraiment tombée en amour avec ce parti-là. Je trouvais que les valeurs, l’idée de mettre le peuple au cœur des décisions, me rejoignaient. On avait dit qu’on se présenterait au fédéral, au provincial et au municipal. On n’avait pas eu le temps d’enregistrer le parti au municipal avant les élections, donc je me suis présentée comme indépendante.

On a fusionné avec Citoyen au pouvoir et avec Parti libre Québec. On a réuni ça sous la bannière Démocratie directe, qui représente la philosophie du parti. On propose un changement de système. Là on est dans une démocratie représentative; nous, on propose une démocratie participative, où les gens vont s’impliquer. Ils doivent être prêts à se prendre en main. Les décisions se prennent de façon circulaire.

Quelle est votre vision du rôle de députée?

Il doit être le porte-parole des citoyens qu’il représente. Nous, on a un site internet pour les propositions, les gens vont venir voter pour les propositions. On a un comité citoyen, qui va prendre les propositions qui ont reçu le plus d’appuis et bâtir les projets, les projets de loi. Après, ça va être voté en référendum puis amené à l’Assemblée nationale.

Si la population veut une chose avec laquelle le député n’est pas en accord, il doit faire fi de ses désirs et intentions personnelles.

Enjeux locaux et grands projets

Quel dossier jugez-vous prioritaire pour la circonscription?

Ce sont les dossiers que les résidents vont trouver prioritaires. C’est eux qui connaissent les enjeux et les besoins. Les gens, la population paient avec leurs taxes et leurs impôts. C’est important d’y aller avec ce qu’eux veulent. Ce que j’entends beaucoup sur le terrain : les gens préfèrent avoir un 3e lien plutôt qu’un tramway. Les gens que j’ai rencontrés, pour eux le 3e lien, c’est plus important. Déjà, on a des problèmes avec les ponts…

Pour ou contre le tramway?

Je ne suis ni pour ni contre, je suis pour ce que la population veut, selon les pourcentages. Les dernières statistiques que j’ai vues, c’est qu’il n’y avait pas 50 % des gens qui voulaient le tramway… Il y a beaucoup de frustrations dans ce dossier-là.

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Pour ou contre le 3e lien?

C’est un peu la même réponse. Il y en a qui sont allés jusqu’à me dire : si tu prends pour le 3e lien, on va voter pour toi. Moi, je ne peux pas prendre cet engagement-là, parce que les décisions vont venir de la population.

Comment améliorer le système de santé au Québec?

On a déjà beaucoup de propositions sur notre site internet. Les gens aimeraient que la médecine énergétique, les médecines douces, ce soit intégré dans le système de santé, plutôt que d’avoir uniquement la médecine allopathique comme présentement.

Dans les comités de citoyens, on veut avoir des gens sur le terrain, comme les infirmières, qui sont bien placées pour dire quels sont les besoins dans les hôpitaux.

Comment mieux soutenir les populations vulnérables?

Ce n’est pas normal, dans une province qui est quand même dans une bonne situation, qu’il y ait autant de pauvreté. On a des comités de citoyens qui vont travailler là-dessus, pour les besoins en logement entre autres.

Mot de la fin

Pourquoi feriez-vous une bonne députée?

Parce que je suis vraiment à l’écoute des gens, pour les servir. Je ne veux pas que les gens me mettent au pouvoir : je veux qu’ils gardent leur pouvoir. Démocratie directe, on s’est mis sur des sièges éjectables. Si les gens ne sont pas satisfaits de nos services, ils peuvent nous congédier, avant les prochaines élections.

Cette entrevue a été éditée par souci de concision et de clarté.

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