La phase IV de la renaturalisation de la Saint-Charles a pris fin à l'automne 2006. Depuis, elle a complètement métamorphosé le paysage urbain de ce secteur de la Basse-Ville, au profit de la qualité de vie de sa population.
Rivière Saint-Charles : les berges renaturalisées près du pont Dorchester
La phase IV de la renaturalisation de la Saint-Charles a pris fin à l’automne 2006. Depuis, elle a complètement métamorphosé le paysage urbain de ce secteur de la Basse-Ville, au profit de la qualité de vie de sa population.
La scène en vedette a été immortalisée le 27 octobre 2006. Cet instantané provient d’un reportage photo publié à l’époque dans Québec Urbain. L’article soulignait en plusieurs points l’évolution de cette étape majeure des travaux de verdissement des berges de la rivière dans son parcours urbain. Nous l’avions notamment évoquée dans une précédente publication.
La photo comparative dans la galerie ci-bas date du 17 juin 2022.
Du pont Samson jusqu’au parc de l’Anse-à-Cartier
Faut-il le rappeler, c’est en 1969 que la Ville de Québec amorçait la « bétonisation » des berges du cours d’eau. Elle s’inspirait du modèle de la Seine, à Paris. Vingt-sept ans plus tard, comme cette canalisation privait la rivière d’un écosystème naturel, l’administration L’Allier lançait son chantier de renaturalisation sur quatre kilomètres. Une fois achevé en 2007, ce vaste programme allait s’inscrire plus tard dans la création du parc linéaire de la rivière Saint-Charles.
Parmi les principales références concernant ce magnifique projet, notons un dossier du journaliste Jean-François Cliche dans Le Soleil. On le retrouve à la page 1 et à la page 4 du cahier D publié le 18 juin 2005. Son article aborde entre autres les techniques utilisées pour l’aménagement des berges.
« Une Saint-Charles plus « sauvage » – La renaturalisation de la rivière terminée, les berges regorgeront de faune et de flore
La Saint-Charles se refait une beauté pour 2008. Ou plutôt, elle retournera à l’état “sauvage”. Dans le genre, disons-le tout de suite, on aura déjà vu plus “naturel” puisque ses berges seront entièrement refaites par l’homme. Mais comparativement au carcan de béton qui enserre le cours d’eau depuis des décennies, rien ne devrait sembler trop artificiel. Petit coup d’œil sur le futur. […]
Physiquement, les abords de la Saint-Charles changeront pour la peine. Exit, cette orgie de ciment. Enfin, presque. Les parois de béton, en fait, seront plus souvent coupées qu’enlevées, ce qui en restera pourra servir de structure aux aménagements. »
Quant à la phase concernée ici, elle s’est étirée sur une distance de 1,5 km. Elle partait du pont Samson pour se rendre jusqu’à la première phase, au niveau du parc de l’Anse-à-Cartier. Le coût de la phase IV avait été estimé à 4,2 M $.
Lire aussi :
https://monsaintsauveur.com/2022/berges-renaturalisee-saint-charles-secteur-saint-malo/
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