La paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation a changé de curé le 1er août dernier. L’équipe presbytérale de la paroisse de Saint-François-de-Laval prend le relais. Ce sont donc trois prêtres pour sept églises, dans quatre quartiers différents. Ça bouge sur les parvis!
Une équipe presbytérale pour deux paroisses
La paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation a changé de curé le 1er août dernier. L’équipe presbytérale de la paroisse de Saint-François-de-Laval prend le relais. Ce sont donc trois prêtres pour sept églises, dans quatre quartiers différents. Ça bouge sur les parvis!
Projetez-vous un dimanche matin… L’horaire des messes est devenu plutôt chargé dans les dernières semaines. Pour remédier à la situation, des membres de chacune des communautés ont créé un comité de réflexion pour les services religieux.
« On est à la course », lance simplement l’abbé Léandre Syrieix.
Pour le prêtre des deux paroisses, cette situation met de l’avant l’importance de réfléchir aux manières de se rassembler. Tout ne peut plus tourner uniquement autour des messes. Toutefois, pour trouver les façons de rejoindre les communautés, il est nécessaire d’aller à leur rencontre.
« Il faut prendre le temps, le temps de se connaître. »
– L’abbé Léandre Syrieix
Des églises à gauche et à droite
La paroisse Saint-Marie-de-l’Incarnation comprend les églises Saint-Roch, Saint-Sauveur, Sainte-Angèle de Saint-Malo et celle de Vanier, Notre-Dame-de-Recouvrance.
Celle de Saint-François-de-Laval regroupe les églises de Limoilou, soit Saint-Pascal, Saint-Albert-Le-Grand et Saint-Fidèle.
D’un point de vue administratif, les deux paroisses demeurent distinctes. Les remaniements à l’interne sont donc minimes, sans prendre l’aspect pastoral en compte.
Trouver l’équilibre
À travers cette course effrénée aux services religieux, l’équipe presbytérale des deux paroisses du centre-ville souhaite trouver un équilibre. Pour ce faire, les prêtres ont opté pour le presbytère de Vanier comme lieu de résidence. Leur lieu de travail se trouve dans Limoilou, au presbytère de Saint-Albert.
« C’est le choix qu’on a fait pour avoir une séparation », explique Léandre Syrieix.
Un choix qui implique de nombreux déplacements, car le nœud de l’histoire revient toujours à l’importance de rejoindre les gens. Léandre Syrieix n’a pas peur d’aller jouer au basket avec son col romain pour prouver qu’il est plus qu’une figure religieuse.
Tout un équilibre entre l’institution et ce que les prêtres peuvent faire pour être des agents positifs dans leurs communautés. Au-delà des appartenances religieuses, l’objectif est de devenir des collaborateurs pour soutenir les gens.
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555, rue Saint-François Est, Québec (Québec), G1K 2Z6
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