La Fondation de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) soutient le Camp pour enfants diabétiques de l'Est du Québec et les Maisons des Lucioles. Ces deux organismes de Limoilou offrent un camp d'été aux jeunes atteints du diabète de type 1 ou ayant des déficiences multiples. Les parents bénéficient alors d'un répit.
Du soutien pour deux camps estivaux de répit d’ici

Crédit photo: Thomas Verret
La Fondation de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) soutient le Camp pour enfants diabétiques de l’Est du Québec et les Maisons des Lucioles. Ces deux organismes de Limoilou offrent un camp d’été aux jeunes atteints du diabète de type 1 ou ayant des déficiences multiples. Les parents bénéficient alors d’un répit.
47 enfants polyhandicapés fréquentent le camp estival des Maisons des Lucioles qui se tient à l’école des Loutres, à Charlesbourg. L’organisme a pu ajouter cinq places cette année, grâce à un appui financier de 40 000 $ de la FMSQ. Cette somme sert essentiellement à payer les intervenants qui accompagnent les jeunes durant l’été.
« À peu près 80 % de nos dépenses couvrent le salaire des intervenants spécialisés », précise la directrice générale Paule Lévesque.
Pour sa part, le Camp pour enfants diabétiques de l’Est du Québec reçoit 16 127 $. Ce montant couvre une partie des frais d’hébergement de 73 jeunes insulinodépendant. Un séjour au camp Trois-Saumons les amène à dormir dans des huttes.
« Depuis notre fondation (en 1975), on essaie d’offrir les séjours au tarif le plus abordable possible », indique la directrice générale Hélène Dumas.
La présence sur le site d’une équipe médicale assure un environnement sécuritaire. Des médecins, des nutritionnistes et des infirmières prennent en charge le traitement des enfants à l’insuline.
De plus, les moniteurs sont formés pour identifier promptement les symptômes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie.

Crédit photo: gracieuseté
Un répit apprécié
Ces deux camps estivaux de répit permettent, du même coup, aux proches aidants de reprendre leur souffle. Selon les plus récentes données, 34,5 % d’entre eux ont changé, annulé ou arrêté de prendre des vacances en raison des responsabilités inhérentes à leur rôle.
« Les camps de répit leur offrent un peu de temps pour prendre soin d’eux, en plus d’offrir à leurs enfants un moment hors du quotidien et des activités adaptées à leurs besoins », souligne le Dr Vincent Olivia, président de la Fondation de la FMSQ.
Les organismes communautaires se trouvent aux premières loges pour constater cette réalité.
« Les vacances d’été, c’est un réel casse-tête pour les parents », confirme la DG des Maisons des Lucioles.
Pendant que les proches aidants profitent de vacances bien méritées, les jeunes participent à diverses activités, dont un projet en médiation culturelle en collaboration avec la Ville de Québec et L’Aubergine. Les enfants s’initient aux arts du cirque, dans une formule adaptée. Une sortie a d’ailleurs été organisée à l’École de cirque de Québec afin de leur permettre d’assister à une démonstration professionnelle.
« Les enfants ont vraiment aimé vivre une véritable expérience de cirque sur place avec les artistes et les équipements qu’on y retrouve », mentionne Mme Lévesque.

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Les parents de jeunes atteints du diabète juvénile apprécient également ce temps de répit. Pour un rare moment dans l’année, ces proches aidants n’ont pas à se soucier d’ajuster la dose d’insuline de leur enfant.
« C’est une maladie auto-immune pour laquelle il faut avoir une attention constante », met en lumière la DG du Camp pour enfants diabétiques de l’Est du Québec.
De leur côté, les enfants passent des moments agréables dans la nature, avec des personnes qui doivent composer avec la même condition médicale.
« De se retrouver tous ensemble, avec des jeunes qui vivent la même réalité qu’eux, ça leur fait un grand bien », affirme Mme Dumas.

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En outre, ce séjour en plein air leur permet d’approfondir leurs connaissances et leurs habiletés à gérer leur diabète de type 1, selon un horaire établi en fonction de leurs besoins spécifiques.
« Ça leur donne un petit répit à eux aussi, parce qu’ils n’ont pas à penser à tout ça. En même temps, ils peuvent vivre toutes les belles activités du camp Trois-Saumons, comme n’importe quel jeune. »
À l’échelle de la province, la FMSQ appuie cinq camps de répit dans autant de régions du Québec. Ce soutien financier totalise plus de 277 000 $ pour la saison estivale 2023.