Denys Hawey lance le 28 mai prochain son livre Mes entrailles bénies : Anecdotes de jeunesse à Limoilou (1950-1970). Ce recueil regroupe plusieurs des textes publiés par M. Hawey sur Monlimoilou.
Mes entrailles bénies : Denys Hawey à Limoilou
Denys Hawey lance le 28 mai prochain son livre Mes entrailles bénies : Anecdotes de jeunesse à Limoilou (1950-1970). Ce recueil regroupe plusieurs des textes publiés par M. Hawey sur Monlimoilou.
Denys Hawey a proposé aux Éditions GML de publier ces textes, qui reviennent sur des tranches de vie de son enfance et de son adolescence dans le quartier Limoilou.
M. Hawey décrit, avec humour, quelques anecdotes familiales. Il brosse un portrait des us et coutumes et des mentalités d’un quartier populaire de Québec, des années 1950 aux années 1970.
« Ce recueil plaira à toutes les personnes curieuses de connaître les traditions populaires d’une époque pas si lointaine, mais déjà tellement différente d’aujourd’hui. Les gens plus âgés se remémoreront avec plaisir et nostalgie leurs propres souvenirs de jeunesse d’une époque révolue », souligne le communiqué de presse des Éditions GML.
Le lancement du livre se tient en présence de l’auteur le dimanche 28 mai 2023, de 14 h à 16 h. L’événement a lieu au Pavillon Sainte-Odile, situé au 255, rue des Peupliers Ouest.
Denys Hawey a publié en 2020 D’Irlande, de Limoilou et d’ailleurs.
Denys Hawey se raconte :
« Je suis né à Limoilou, le 11 septembre 1954, quelques minutes après mon jumeau Richard.
Je me plais à dire que, près d’un demi-siècle avant la catastrophe du 11 septembre 2001, avant la destruction des tours jumelles, le 11 septembre 1954, c’était le tour de la catastrophe des jumeaux Hawey!
Mes parents ne l’avaient pas trouvée drôle. Ma mère, Denise Lemire, a failli y laisser sa peau. On avait dû lui administrer les derniers sacrements à plusieurs reprises dans les jours ayant suivi l’accouchement.
Je garde un souvenir très vif de mon enfance passée à Saint-Charles-de-Limoilou, “ entre les ruelles et les sacs à poubelles ”, comme le chantait le cousin Lelièvre dans sa chanson La Basse-Ville.
Personnellement, j’ai vécu une enfance heureuse, en duo, avec mon jumeau Richard, sur la 4e Avenue, entre la 6 et le chemin de la Canardière. De nos jours, à l’intersection de ces artères, se trouve le parc Sylvain-Lelièvre.
Quant à mes entrailles bénies, l’expression me fait penser à l’acharnement viscéral avec lequel j’avais poursuivi ma quête de Dieu, à travers les préceptes religieux qui nous étaient alors inculqués.
En effet toutes les activités de notre quotidien y étaient consacrées, que ce soit le chapelet à la maison, les cérémonies religieuses à l’église ou le catéchisme à l’école.
Ma soif de Vérité n’a toujours pas été étanchée, ni mes entrailles bénies. Heureusement, il y avait aussi la patinoire et le hockey, les p’tites vues du dimanche et le bumping dans la rue pour nous changer les idées. »
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