Julie Tremblay-Potvin préside désormais le Conseil de quartier Lairet. L'organisme a tenu des élections à son assemblée de la semaine dernière.
Julie Tremblay-Potvin, nouvelle présidente du CDQ Lairet
Julie Tremblay-Potvin préside désormais le Conseil de quartier Lairet. L’organisme a tenu des élections à son assemblée de la semaine dernière.
Mme Tremblay-Potvin a fait son nid douillet dans Lairet, il y a dix ans. Elle s’implique au Conseil de quartier depuis cinq ans.
« J’ai beaucoup observé c’était quoi le rôle », raconte la mère de deux enfants, qui possède sa propre entreprise.
Ce n’est pas la première fois qu’on la sollicite pour occuper cette fonction. Cette fois, elle se sente prête à relever le défi.
« Cette année, je trouvais que je connaissais assez les rouages du Conseil de quartier pour prendre le rôle. »
Un travail d’équipe
Pour tout dire, Julie Tremblay-Potvin est heureuse de la tournure des événements. Cette dernière a une bonne idée de la façon dont elle entrevoit la suite des choses.
« Je suis vraiment une personne d’équipe, précise-t-elle. Et on a une belle équipe au Conseil de quartier. »
Mme Tremblay-Potvin partagera la charge de travail avec la vice-présidente Émilie Larochelle, qui l’épaulera. Le président sortant Simon-Guillaume Verret, lui, continue de siéger comme administrateur jusqu’à l’assemblée de juin.
Porter la voix de Lairet
Julie Tremblay-Potvin n’a pas choisi d’élever sa famille dans Lairet par hasard. Elle aime ce quartier.
« Quand je l’ai choisi, pour moi, c’était clair que c’était un quartier qui allait évoluer, qui était en évolution de par son âge. Je me disais que tout était à constuire, qu’il y aurait de belles opportunités. »
Ce dont elle s’est rendu compte, de ce quartier situé entre le Vieux-Limoilou et Charlesbourg, « c’est que Lairet est méconnu ».
« On est très fiers d’habiter à La Cité-Limoilou. Pour nous, on habite en ville. Mais des fois, pour les élus, ou même les professionnels de la Ville, on est un peu un quartier dans une zone tampon. Je trouve ça d’autant plus important d’être la porte-parole de Lairet, si l’on veut, et de défendre la vision que les citoyens ont de ce quartier. »
Revitalisation
Ce qui l’a amenée à s’investir au Conseil de quartier Lairet, « c’est la revitalisation du quartier », de pouvoir voir les nouveaux projets « s’orienter » et prendre forme. Pour le futur, « l’avenir des terrains en friche de la 41e Rue est un projet qui lui tient à coeur », dit-elle. La revitalisation de la 1re Avenue également.
« C’est important que les projets se développent en fonction des attentes des citoyens », estime-t-elle.
La qualité de vie, « un milieu de vie à échelle humaine », « un quartier où il est possible de se déplacer sécuritairement à vélo » : ces souhaits reviennent souvent dans la population.
« Les gens veulent avoir des espaces pour se rassembler », ajoute Mme Tremblay-Potvin.
La diversité, « une force du quartier »
En outre, Julie Tremblay-Potvin note une belle mixité dans Lairet.
« Je pense que c’est une grande force de notre quartier. »
D’ailleurs, « elle a déjà entendu des élus dire que Lairet est un quartier ethnique ». À ses yeux, il n’est pas question d’y aposer une étiquette. Après tout, est-ce qu’on dirait la même chose à propos d’un autre quartier?
« Ça m’avait beaucoup interpellée. »
Mme Tremblay y voit plutôt une opportunité de « célébrer » cette diversité culturelle et économique.
« Célébrons ça comme une force et essayons de faire un beau milieu de vie où tout le monde se côtoie, versus essayer seulement de laisser aller le quartier à lui-même, de dire que c’est un quartier où il ne se passe pas grand chose, que c’est juste un quartier résidentiel. Je trouve que c’est important de bien faire connaître notre quartier », souligne-t-elle.
Le tramway, c’est oui, « mais pas à n’importe quel prix »
En fait, « il y a beaucoup de projets qui touchent de près ou de loin les citoyens ».
« Par exemple, quand je suis arrivée dans le quartier, il y avait le tramway qui était supposé y passer. Et là, on a comme perdu le tramway, dans un certain sens. Mais là, on parle de plus en plus d’une deuxième phase. Donc, ça, pour moi, c’est vraiment un gros enjeu », poursuit-t-elle.
À ses dires, « la majorité des citoyens veulent le tramway dans Lairet ».
« C’est un des quartiers qui utilise le plus le transport en commun dans toute la communauté de Québec. C’est sûr que les gens veulent l’avoir. Mais en même temps, pas à n’importe quel prix non plus. Il faut que ça soit constructif pour nous aussi, pas juste pour le reste de la ville. »
Julie Tremblay-Potvin rappelle la lutte citoyenne pour qu’il n’y ait pas de garage du tramway dans Lairet, « avec tout le va-et-vient industriel que ça implique ». Et des enjeux liés à la « déviation de la circulation sur la rue Des Chênes. »
Le 3e lien, un gros non
Et puis, il y a l’abandon du tunnel autoroutier entre Lévis et Québec, qui aurait débouché dans Lairet.
« Pour l’instant, on a un petit répit là-dessus. »
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2740, 2e Avenue, Québec (Québec), G1L 4Y8
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