Le film La petite et le vieux, tiré du roman homonyme de Marie-Renée Lavoie, est actuellement en tournage au Carrefour Saint-Pascal, dans Limoilou. Les médias ont été conviés à une visite du plateau de cette production, qui met entre autres en vedette Gildor Roy, Vincent-Guillaume Otis, Marilyn Castonguay et la jeune Juliette Bharucha. Plus tôt, des scènes avaient aussi été tournées à l'école Saint-Malo, dans Saint-Sauveur.
La petite et le vieux: Monquartier en coulisses
Le film La petite et le vieux, tiré du roman homonyme de Marie-Renée Lavoie, est actuellement en tournage au Carrefour Saint-Pascal, dans Limoilou. Les médias ont été conviés à une visite du plateau de cette production, qui met entre autres en vedette Gildor Roy, Vincent-Guillaume Otis, Marilyn Castonguay et la jeune Juliette Bharucha. Plus tôt, des scènes avaient aussi été tournées à l’école Saint-Malo, dans Saint-Sauveur.
Monquartier et d’autres médias de Québec ont pu s’immiscer sur le plateau de La petite et le vieux, ce mardi 24 octobre, et rencontrer des artisans de la production. Un appartement d’un quartier populaire a notamment été reconstitué en plein Carrefour Saint-Pascal-de-Maizerets.
Comédiens et comédiennes, membre de l’équipe technique et de la production, journalistes et photographes, camions stationnés tout près : le centre communautaire qui défrayé les manchettes il y a quelques mois pour sa vétusté était une véritable fourmilière.
L’histoire de La petite et le vieux
Le roman La petite et le vieux de Marie-Renée Roy a vu le jour en 2010 et a récolté plusieurs honneurs, dont le Prix de la relève littéraire Archambault 2011.
L’action se déroule au début des années 80 à Québec. L’héroïne, incarnée par Juliette Bharucha, se nomme Hélène, mais se fait appeler Jo parce qu’elle veut être comme Joséphine La Petite Mousquetaire, son héroïne de dessins animés préférés. Jo n’a que dix ans (officiellement), trois sœurs, un père très occupé à être malheureux et une mère compréhensive, mais stricte.
Elle vit dans un quartier populaire peuplé de gens souvent colorés, dont le plus attachant est son nouveau voisin, Monsieur Roger, un vieil homme bourru qui cache un cœur tendre (Gildor Roy). Avec son âme romantique et un imaginaire avide de grands drames, Jo aimerait aussi réaliser de grands exploits. Un jour, elle se donne la mission de sauver son père du travail et du malheur.
« C’est l’histoire d’une famille de Limoilou et le regard d’une petite fille sur le monde, son entourage et le lien qu’elle a avec son voisin. Mère (mon personnage) est une femme assez droite qui se doit d’être efficace avec ses quatre filles. Elle est à la maison, donc on la voit beaucoup dans un quotidien effréné, à juste essayer que tout fonctionne et que tout tienne en place », explique Marilyn Castonguay, qui joue le mère de Jo, en entrevue à Monquartier.
« Je pense que c’est une mère que l’on voit très peu dans un amour infini, mais qui le porte quand même énormément. On ne la verra jamais crier après ses enfants. On ne sortira pas du film en disant ”Quelle marâtre qui est épouvantable!” », ajoute la comédienne à propos de ce rôle de maman plutôt stricte, qui ne connaît pas « beaucoup de bonheur » ni de « grands éclats de joie ».
Tourner dans nos quartiers
La petite et le vieux est tourné à Limoilou, avec des scènes qui ont aussi été filmées dans Saint-Sauveur et Saint-Jean-Baptiste.
Pour le réalisateur Patrice Sauvé, est-ce un défi que de faire un film au centre-ville de Québec?
« C’est un magnifique défi. C’est vraiment un privilège (…). Québec est unique, singulière, magnifique», répond-il, en entrevue à Monquartier. Ce dernier apprécie particulièrement le fait de pouvoir avoir recours à « certains de ses quartiers que l’on ne retrouve nulle part au monde, je pense, et de s’en servir pour raconter notre histoire », ajoute-t-il en parlant de la Vieille-Capitale.
« L’histoire du roman de Marie-Renée Lavoie se passe vraiment dans Limoilou, dans Maizerets, qui était le quartier de son enfance. La petite de notre histoire se promène beaucoup à vélo. Je trouvais qu’un quartier ouvrier comme Saint-Jean-Baptiste, avec ses côtes, allait nous montrer le défi du travail d’une petite qui a des sacs à journaux (à livrer) et tout ça : monter et descendre. On a campé notre action un peu dans Limoilou, un peu dans Saint-Jean-Baptiste et dans Saint-Sauveur aussi », enchaîne M. Sauvé.
Des scènes ont été tournées à l’école Saint-Malo et aussi à la Boucherie Samson, sur la rue Bagot, dans Saint-Sauveur. « Comme le film se passe en 1981, (le commerce) a gardé la couleur du temps, à l’intérieur », ajoute le cinéaste.
Rappelons que Patrice Sauvé compte une belle feuille de route à son actif au grand et au petit écran. Parmi ses projets, on compte Grande Ourse, les séries Victor Lessard, Le Monstre ou La vie, la vie ainsi que les films Ça sent la coupe et Cheech.
La petite et le vieux, dont le scénario a été adapté pour le cinéma par Sébastien Girard, doit voir le jour sur les écrans québécois en 2024. Le tournage va se terminer dans quelques jours à Québec. Le long-métrage est une production de la boîte de Québec Parallaxes.
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