Le Centre de pédiatrie sociale de Québec cherche à se relocaliser depuis deux ans. L'OBNL veut rester dans Limoilou, d'où provient majoritairement sa clientèle. Deux de ses représentants ont évoqué l'idée de la caserne de pompiers Saint-Odile, mercredi soir, durant le Conseil de quartier de Lairet. Mais on n'en est pas là. On vous raconte.
Le Centre de pédiatrie sociale rêve à la caserne Saint-Odile
Le Centre de pédiatrie sociale de Québec cherche à se relocaliser depuis deux ans. L’OBNL veut rester dans Limoilou, d’où provient majoritairement sa clientèle. Deux de ses représentants ont évoqué l’idée de la caserne de pompiers Saint-Odile, mercredi soir, durant le Conseil de quartier de Lairet. Mais on n’en est pas là. On vous raconte.
Jean-Christophe Nicolas et Camille Martel ont présenté le projet de relocalisation et d’expansion du Centre de pédiatrie sociale de Québec lors de la première assemblée régulière de l’automne.
Le directeur général et sa collègue ont ensuite demandé un appui formel au Conseil de quartier de Lairet. L’organisme consultatif s’est engagé à soutenir les démarches « pour un nouveau centre dans Lairet ».
« D’avoir ce centre, au cœur de Lairet, dans un quartier résidentiel, c’est sûr que ça serait un gain », a commenté la présidente du conseil d’administration Julie Tremblay-Potvin.
D’ici quelques années, la caserne d’incendie Saint-Odile doit être relocalisée sur l’avenue Saint-Clément, au nord du complexe Medicago. En parallèle, des consultations s’en suivront concernant l’avenir du bâtiment de la rue des Pins Ouest. Le Centre de pédiatrie sociale caresse l’idée d’y faire son nid douillet.
Manque criant d’espace
L’OBNL loge au Patro Roc-Amadour depuis plus de 10 ans. Des soins médicaux et pédiatriques y sont offerts à des enfants « désertés par le réseau public de santé ».
Malheureusement, les locaux de la 1re Avenue sont trop petits pour recevoir la clientèle toujours grandissante.
« On investit beaucoup de temps et d’argent pour augmenter l’offre de services, mais la réalité, c’est qu’on manque cruellement d’espace. On est très à l’étroit », a exposé la responsable de l’accueil et des projets spéciaux Camille Martel.
Le Centre de pédiatrie sociale a amassé les fonds nécessaires à sa relocalisation, sans toutefois trouver de terrain ou d’immeuble où déménager. Le projet est bien défini, esquisses à l’appui également.
« On veut bâtir un endroit à notre image, qui va nous permettre de nous ouvrir sur la communauté, de recevoir plus d’enfants et d’offrir un lieu pour les familles », a résumé Mme Martel.
Des besoins importants dans Limoilou
Le centre accueille annuellement 400 enfants issus de milieux défavorisés à Québec. Son équipe interdisciplinaire se compose, entre autres, de psychiatres, de travailleurs sociaux et de thérapeutes. Ces professionnels accompagnent des jeunes vivant des enjeux de santé mentale, notamment.
La majorité des patients qui y sont soignés proviennent de Limoilou et des environs.
« 50 à 60 % de notre clientèle fait partie du grand Limoilou : de Maizerets, de Lairet, du Vieux-Limoilou et des quartiers limitrophes », a indiqué M. Nicolas.
Accessibilité
L’enjeu principal est l’accessibilité au centre. L’objectif est d’offrir « un espace de vie » à cette clientèle vulnérable, « d’augmenter le filet de sécurité autour des enfants ».
Pour ce faire, les familles doivent pouvoir s’y rendre aisément, en transport en commun, à pied, à vélo, etc.
« On travaille auprès de familles vulnérables, qui ne sont pas nécessairement aussi mobiles que la majorité des citoyens, a souligné Camille Martel. Il faut qu’on soit vraiment accessible. C’est pourquoi on veut rester au cœur du quartier Limoilou. »
Cet article bénéficie du soutien de l’Initiative de journalisme local, financée par le gouvernement du Canada.
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2301, 1re Avenue, Québec (Québec), G1L 3M9
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