Nourrir ensemble mène une campagne de financement participatif pour réaliser un portrait du gaspillage et de la récupération alimentaires dans Limoilou.
Nourrir ensemble : campagne de sociofinancement en cours
Nourrir ensemble mène une campagne de financement participatif pour réaliser un portrait du gaspillage et de la récupération alimentaires dans Limoilou.
À terme, l’OBNL veut récupérer des aliments, qui seraient autrement gaspillés, pour nourrir les gens du quartier.
Première phase du projet
Pour ce faire, Nourrir ensemble entend d’abord faire une recherche approfondie sur le gaspillage alimentaire à l’échelle du grand Limoilou.
« C’est comme une étude de cas pour connaître les tenants et aboutissants du gaspillage alimentaire sur le terrain, parce qu’on n’a pas beaucoup d’informations sur le sujet », explique la chargée de projet de Nourrir ensemble Ariane Jacques-Côté.
L’organisme prévoit ensuite publier les résultats au printemps.
« Ce portait pourra être utilisé par les autres projets de récupération alimentaire », précise Mme Jacques-Côté.
En fin de compte, cette étude appronfondie tracera la voie aux solutions à mettre en place en lien avec les ressources disponibles et les enjeux liés à la sécurité alimentaire dans Limoilou, comme le manque de locaux ou les défis du transport et de l’entreposage des aliments, notamment.
L’idée est d’identifier des opportunités, des leviers possibles, dans la mesure du réalisable.
« Si on veut aller chercher les aliments gaspillés, il faut savoir ils sont où. Ce n’est pas clair », soulève l’historienne spécialiste des systèmes alimentaires.
Deuxième mouture de Nourrir ensemble
Durant la pandémie, Ariane Jacques-Côté et Catherine Roy, une cuisinière experte en gaspillage alimentaire, effectuaient des livraisons d’aide alimentaire en vélo-cargo.
Ces dernières souhaitent donc mieux se documenter afin de relancer un projet de récupération alimentaire, aller chercher des aliments gaspillés, les transformer et les rendre accessibles au plus grand nombre de personnes en situation de précarité alimentaire, une initiative se déployant à vélo-cargo assurément.
Le duo de Nourrir ensemble souhaite ainsi s’attaquer à deux problématiques. Le gaspillage alimentaire, « aider la planète, l’environnement, tout le monde ». Et l’insécurité alimentaire, « un problème grave » qui grandit constamment avec l’augmentation du prix des aliments.
« Les personnes qui ne peuvent pas se déplacer n’ont pas accès à l’aide alimentaire », souligne Mme Jacques-Côté.
« Comme problème dans Limoilou, il y a entre autres le manque de banque alimentaire, ce qui fait en sorte que les besoins de beaucoup de gens ne sont pas répondus », ajoute-t-elle.
« On veut que tout le monde ait accès à de la bonne bouffe au fond », de conclure la chargée de projet de Nourrir Ensemble.
Pour soutenir la réalisation de ce portrait « ultra-local », c’est par ici que ça se passe.
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