Le Cercle des Fermières Saint-Odile vit un vent de renouveau.
Une nouvelle erre d’aller pour le Cercle des Fermières Saint-Odile
Le Cercle des Fermières Saint-Odile vit un vent de renouveau.
L’engouement pour le fait à la main y est certainement pour quelque chose. Les ateliers de tissage sont particulièrement populaires. L’ambiance agréable qui règne au chalet Saint-Odile fait aussi partie de la recette gagnante.
Croissance
Depuis quelques années, le Cercle des Fermières Saint-Odile attire bon nombre de trentenaires et de personnes nouvellement retraitées.
« On recute beaucoup de jeunes membres actives qui veulent perpétrer le patrimoine culturel de leur mère et de leur grand-mère », s’enthousiasme la présidente Thérèse Perron.
Un peu avant la pandémie, en 2019, l’organisme totalisait 38 membres. Au dernier décompte, il y en a désormais 63, en date du 31 mars.
« La nouvelle génération s’intéresse au tissage, à la couture et à l’artisanat », confirme Mme Perron.
Le Cercle des Fermières Saint-Odile prend actuellement « une nouvelle erre d’aller », comme elle se plaît à le dire. Encore dans les derniers mois, de nouvelles tisseuses se sont ajoutées. L’organisme est passé de 17 personnes en septembre à plus de 30 en date d’aujourd’hui.
Entre jeunesse et sagesse
Le Cercle des Fermières Saint-Odile regroupe ainsi des gens issus de différentes générations.
« Il y a un beau mélange entre la jeunesse et les personnes plus âgées. »
Les initiées apprennent en côtoyant les membres plus expérimentées. Celles-ci se surprennent à être capables de tout faire également. Elles remettent « au goût du jour » ces pratiques traditionnelles, en y ajoutant leur couleur.
« Les jeunes amènent leur touche à eux autres. »
Défi organisationnel
Certes, la relève est très active au Cercle des Fermières Saint-Odile. En revanche, c’est le recrutement de nouvelles administratrices qui s’avère difficile. Trouver des personnes qui veulent s’investir bénévolement est loin d’être une tâche facile. En grande majorité, les membres ont envie de profiter de leurs beaux jours, plusieurs d’entre elles ayant déjà donné du temps dans leur vie, à un moment ou à un autre.
« On a assez donné, on va prendre. C’est ça la plupart des commentaires que je reçois », explique Thérèse Perron.
Cette dernière se retirera bientôt du conseil d’administration après six années d’engagement, soit deux comme trésorière et quatre à titre de présidente. Le Cercle des Fermières Saint-Odile recherche donc présentement la perle rare qui la remplacera dans ses fonctions. À ce jour, l’organisme n’a encore reçu aucune mise en nomination.
En fait, toutes les candidatures sont les bienvenues pour le renouvellement du CA. Après tout, ce sont les bénévoles qui permettent d’assurer le bon fontionnement de l’organisation. À ce titre, les gens qui s’impliquent en retirent des bénéfices, souligne Mme Perron.
« C’est une expérience à vivre. »
Équipements
Le Cercle des Fermières Saint-Odile possède notamment 12 métiers à tisser, dont quatre petits métier de table, de même que trois machines à coudre avec des surjetteuses.
D’ailleurs, les membres peuvent s’adonner à leur passion en tout temps, ou presque. Tout ce qu’il faut, c’est de demander la permission et une clé.
On peut suivre les activités du Cercle des Fermières Saint-Odile sur Facebook.
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