Le Conseil de quartier du Vieux-Limoilou dénonce le manque de clarté du processus de plainte relatif à la qualité de l'air.
Qualité de l’air : le processus de plainte dénoncé
Le Conseil de quartier du Vieux-Limoilou dénonce le manque de clarté du processus de plainte relatif à la qualité de l’air.
L’organisme déplore que le 311 et Urgence-Environnement se renvoient la balle.
« Les citoyens sont laissés à eux-mêmes. »
C’est ce qu’on peut-on lire dans une résolution adoptée à l’assemblée du 17 mai.
« Du côté du service 311 de la Ville de Québec, des citoyen.ne.s se font souvent diriger vers Urgence-Environnement car, afin de parler de “nuisance”, un problème d’ordre municipal, il faut être en mesure d’en démontrer la récurrence.
[…]
Du côté d’Urgence-Environnement, ces mêmes citoyen.ne.s se font souvent diriger vers le service 311 de la Ville de Québec, car les enjeux relatifs à la qualité de l’air sont, leur-dit-on, du ressort de la municipalité. »
Dans le cas de signalements d’odeurs, « des citoyen.ne.s se sont parfois même fait diriger vers le service 911 ». Selon ce qu’on leur aurait dit, c’est parce que le Service des incendies possède les instruments de mesure pour évaluer la toxicité associée aux odeurs.
Démarches laborieuses
Ainsi, les gens ont l’impression de jouer au ping-pong sans arrêt. Cette situation n’incite pas les citoyens à agir, à porter plainte, regrette le conseil de quartier.
« Les plaintes ne sont pas comptabilisées car chaque service semble considérer que la plainte n’est pas de son ressort. »
Simplifier le processus
Le Conseil de quartier demande donc des changements à la Ville. L’organisme propose, entre autres, de mettre en place une procédure « simple et efficace ». Puis, « d’informer adéquatement les citoyens du moyen à préconiser ».
Odeurs récurrentes
Le Conseil de quartier a aussi adopté une seconde résolution dans le même ordre d’idées. Celle-ci concerne les odeurs récurrentes qui émanent de l’usine de la White Birch et de la zone industrielle de Limoilou.
Les citoyens touchés par ces émanations veulent faire connaître leurs préoccupations. Mais la même problématique survient.
« En raison des difficultés liées au processus qui demeure confondant pour plusieurs, le nombre de plaintes peut avoir été sous-évalué à répétition. »
L’organisme aimerait que la Ville se mette en mode action dans ce dossier.
« Selons nos informations, aucun suivi ne semble avoir été fait auprès des citoyens concernés et aucune action ne semble avoir été prise pour atténuer ces odeurs ».
Bref, le Conseil de quartier souhaite que la Ville s’attaque à ces nuisances atmosphériques. La municipalité pourrait, par exemple, formuler une demande aux instances concernées. Ou par le biais du Comité intersectoriel sur la contamination environnementale dans l’arrondissement La Cité-Limoilou (CICEL).
« Des correctifs doivent être apportés de façon diligente. »
Enfin, l’organisme suggère à la Ville de faire une demande à la Direction régionale de la Santé publique. Soit celle elle d’inclure un élu et une représentation citoyenne sur le CICEL.
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16, rue Royal-Roussillon, Québec (Québec), G1L 2J7
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