20 ans de comédie musicale à Jean-de-Brébeuf

Les élèves de l'École secondaire Jean-de-Brébeuf présenteront mercredi soir, au grand public, Les Misérables à la Salle Sylvain-Lelièvre. Le spectacle d’envergure rassemble plus de 60 élèves et célèbre 20 ans de comédie musicale.

20 ans de comédie musicale à Jean-de-Brébeuf | 22 avril 2024 | Article par Olivier Alain

Crédit photo: Courtoisie École secondaire Jean-de-Brébeuf

Les élèves de l’École secondaire Jean-de-Brébeuf présenteront mercredi soir, au grand public, Les Misérables à la Salle Sylvain-Lelièvre. Le spectacle d’envergure rassemble plus de 60 élèves et célèbre 20 ans de comédie musicale.

Depuis 20 ans, Julie Mathieu, enseignante en musique à l’école Jean-de-Brébeuf, prépare chaque année une comédie musicale d’envergure rassemblant des élèves de tous les programmes. Elle assure la direction musicale du spectacle,  les arrangements musicaux et la préparation des musiciens et musiciennes.

Au fil des ans, les spectacles présentés sont devenus de plus en plus imposants et ont suscité un intérêt grandissant chez les jeunes. Mme Mathieu s’est également entourée d’une équipe stable. Gabrielle Massé, enseignante en arts plastiques et Benoît Mallette, enseignant en univers social, assurent la mise en scène et la scénographie du spectacle. Cette division des rôles permet à tout le monde de s’investir davantage dans le projet et de s’attaquer à des œuvres de taille.

«Les Misérables, c’était un rêve inaccessible », confie Mme Massé.

Pour les trois enseignants, il s’agit sans doute de la plus grosse production jamais entreprise. Une soixantaine d’élèves s’impliquent depuis plusieurs mois dans la préparation du spectacle.

« Cette année, tout est multiplié », lance M. Mallette. « Normalement on a entre 10 et 15 musiciens, et 10 à 12 chanteurs. Cette année, on a 34 musiciens, 29 chanteurs, 240 costumes et un décor beaucoup plus imposant qu’à l’habitude » .

À l’exception d’une partie des musiciens qui ont travaillé sur le projet en classe, le reste des élèves s’impliquent dans un cadre parascolaire. Mme Massé explique que l’élaboration des décors et des costumes a été possible grâce à l’implication de plusieurs jeunes qui se sont joints à elle et à M. Malette à raison d’un midi par semaine, depuis le début de l’année.

« C’est une grosse responsabilité que le jeunes prennent de façon 100% bénévole, mais ça leur permet de participer à un projet  grandiose », explique Gabrielle Massé.

Elle remarque également qu’une grande partie des celles et ceux qui s’impliquent reviennent d’année en année pour revivre l’expérience. Celle-ci suscite toujours un fort sentiment d’accomplissement et permet d’éveiller des passions.

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Plus de moyens

Dans le cadre de l’Entente de développement culturel de la Ville de Québec, par l’entremise de Mme Valérie Denais, l’équipe en charge de l’organisation du spectacle a pu bénéficier d’une subvention. Les fonds ont entre autres permis l’embauche d’une professeure de chant, la location de micros-casques et d’un échafaud pour le décor.

En plus de moyens techniques bonifiés cette année, les enseignants sentaient également beaucoup de potentiel au sein de cette cohorte d’élèves.

« On savait qu’on avait les talents nécessaires pour monter un show de cette envergure là »,  précise Benoît Malette.

Depuis maintenant 17 ans, les étudiants en audiovisuel du Cégep Limoilou assurent  la sonorisation, l’éclairage et la projection vidéo pour les représentations du spectacle. Mme Mathieu explique qu’il s’agit d’un partenariat précieux, qui permet de donner au spectacle un rendu encore plus professionnel. C’est également l’occasion pour les étudiants du cégep de mettre en pratique les connaissances et notions vues en classe.

Une certaine préparation

En vue de préparer les étudiants et d’éclaircir certains points liés au contexte sociopolitique de l’époque, un document pédagogique spécialement conçu pour la pièce leur a été présenté. Les trois enseignants confient avoir senti une certaine réticence de la part des élèves au début. Le contexte historique complexe et la dimension plus dramatique des Misérables peut en effrayer certains, mais rapidement les jeunes se sont joints au projet.

Mme Massé explique également que plusieurs professeurs se sont servis du document pour aborder plus largement l’œuvre de Victor Hugo en classe.

La représentation de mercredi est déjà complète, mais une captation vidéo du spectacle sera diffusée sur internet. 

 

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