Des pancartes sur lesquelles il est inscrit «Ralentissons» et «Merci!» ont commencé à faire leur apparition, plus tôt cet été, sur des pelouses de Maizerets. Deux citoyennes ont instigué le projet. Le conseil de quartier soutient cette initiative. La ville y contribue, à hauteur de 2000$, via le programme de mobilisation à la sécurité routière.
Merci de ralentir dans Maizerets : des affichettes de gazon pour prendre action contre la vitesse dans le quartier
Des pancartes sur lesquelles il est inscrit «Ralentissons» et «Merci!» ont commencé à faire leur apparition, plus tôt cet été, sur des pelouses de Maizerets. Deux citoyennes ont instigué le projet. Le conseil de quartier soutient cette initiative. La ville y contribue, à hauteur de 2000$, via le programme de mobilisation à la sécurité routière.
Cette somme couvre notamment l’impression de 200 pancartes.
La vitesse, un enjeu dans Maizerets
Méghan Côté Grondin et Marie-Hélène Gardon, deux voisines de la même rue, constatent beaucoup d’automobilistes en transit dans le quartier, entre autres vers leur lieu de travail, l’hôpital de L’Enfant-Jésus. Sur le boulevard Henri-Bourrassa, il y a un grand chantier en cours, et ce, depuis quelques années déjà.
« On a des enfants qui jouent dans la rue et on note beaucoup de circulation à cause de l’hôpital. Le monde roule vite en général aux abords de l’école aussi. On a contacté le conseil de quartier [de Maizerets] pour voir si on ne pouvait pas faire quelque chose pour sensibiliser les gens à la vitesse », explique Méghan Côté Grondin.
Un message simple : celui de ralentir
Marie-Hélène Gardon convient que ces affichettes à gazon n’obligeront pas nécessairement les automobilistes à réduire leur vitesse. Cette dernière précise que l’objectif est plutôt d’inciter les citoyens à prendre action face à l’enjeu de la vitesse.
« C’est plutôt une façon pour les citoyens de se mobiliser et de participer à un projet facilement et activement, de s’unir pour porter un message et dénoncer une problématique qui est un enjeu dans le quartier (…) qui est quand même assez facile (sic). On vient juste piquer une petite pancarte sur le terrain et le message est passé », souligne-t-elle.
« Ça nous permet aussi de voir qu’on n’est pas toutes seules à constater cet enjeu-là. »
Avec le méga chantier à l’hôpital de L’Enfant-Jésus, ainsi que les autres travaux présents et futurs dans le secteur, les citoyens ne sont pas au bout de leur peine, d’où l’importance de se mobiliser dès maintenant.
« Ça [la construction du méga-hôpital de Québec] amène un achalandage automobile dans le quartier, qui va juste continuer à prendre de l’ampleur. Faque que c’est important de le dénoncer maintenant, avant que la problématique ne s’empire », estime Mme Gardon.
« Tous ces travaux font en sorte qu’il y a beaucoup de circulation dans notre petit quartier résidentiel (…) c’est sûr que plus qu’il y a de voitures, plus c’est dangereux, avec les enfants qui jouent dans les rues et tout ça. C’est aussi un peu notre devoir de s’assurer que la sécurité est respectée. »
Affiches disponibles au Centre Mgr Marcoux
Pour les gens qui veulent « piquer » une affichette sur le gazon de leur terrain, on peut s’en procurer une gratuitement au Centre Mgr Marcoux, une collaboration importante pour éviter les situations du genre : « une Ginette qui annule sa réservation » ou « un Robert qui va passer mardi prochain finalement ». Les pancartes sont disponibles directement à la réception, le lundi, mardi, jeudi, vendredi entre 8h et 15h, ou en s’adressant au surveillant du centre, le lundi entre 15h et 20h, de même que le dimanche entre 10h et 19h.
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