Deux amies de longue date, Noémie Laberge et Kim Fortin, ouvrent un café au rez-de-chaussée de l'immeuble de 126 logements de NUVO Quartier, dans le stationnement des Galeries de la Canardière. L'ouverture du café Paleta est prévue en octobre au 2539, boulevard Sainte-Anne.
Café Paleta : un café au rez-de-chaussée de l’immeuble à logements NUVO Quartier
Deux amies de longue date, Noémie Laberge et Kim Fortin, ouvrent un café au rez-de-chaussée de l’immeuble de 126 logements de NUVO Quartier, dans le stationnement des Galeries de la Canardière. L’ouverture du café Paleta est prévue en octobre au 2539, boulevard Sainte-Anne.
Café – Luncheonette
Le café Paleta offrira des classiques de spécialité à base de café et de thé, mais également des breuvages « funky qui mettent en valeur des saveurs qui sortent de l’ordinaire », ainsi qu’une offre alimentaire uniquement végétale.
« L’offre alimentaire est pensée pour réduire au maximum notre empreinte environnementale », nous explique Noémie Laberge.
Boissons végétales
Le lait utilisé provient de la compagnie DAM, dont le système fonctionne avec des bases de laits végétaux concentrés dans des chaudières.
« Ça fait en sorte qu’on génère aucun carton de lait (sic) et ça réduit beaucoup les pertes (…) ça permet de bien gérer les quantités. »
Au café Paleta, on retrouvera en outre une variété de produits décaféinés, comme des cold brew, par exemple.
« C’était important pour nous d’avoir une belle offre de produits sans caféine, sans nécessairement délaisser le goût du café », souligne Noémie Laberge.
Le café Paleta fera aussi le compostage de ses rejets alimentaires.
Fébrilité
Originaires de Lévis, Noémie Laberge et Kim Fortin sont excitées d’ouvrir un café dans le secteur d’Estimauville.
« On est vraiment heureuses de pouvoir participer à la revitalisation de ce secteur, et à son développement, de faire partie de tous les changements qui s’en viennent aussi », exprime celle qui a elle-même contacté le propriétaire de NUVO Quartier concernant la possibilité d’implanter un commerce au rez-de-chaussée de cet édifice à condominiums locatifs. Celui-ci se trouve dans le quartier Maizerets, à Limoilou, près de Beauport et à proximité de divers édifices gouvernementaux, hôpitaux et autres pôles d’emplois.
« Nous, ça tombait à pic, le secteur est tellement bien placé, il n’y a pas tellement d’offres en ce moment (…) Ça a juste vraiment bien tombé on dirait! »
Le café Paleta effectuera « une mise en valeur d’ingrédients de saison, autant que possible ». Le décor, lui, sera « haut en couleur », « quelque chose d’un peu éclectique ».
Ces deux jeunes entrepreneures, qui sont allées au secondaire ensemble, ont eu l’idée « de créer un café différent à Québec », il y a deux ans, en voyant un café du quartier Saint-Sauveur à vendre sur Marketplace.
« Finalement, on ne l’a pas acheté, mais on a eu des bonnes conversations avec le propriétaire. C’était super enrichissant. »
Attachées au centre-ville de Québec et aux quartiers centraux, Noémie Laberge et Kim Fortin savaient qu’elles « ne voulaient pas être sur une grosse artère, comme Saint-Joseph ou la 3e Avenue (…) ce n’est pas ça qu’on cherchait », précise la résidente du Vieux-Limoilou.
« On savait qu’on voulait potentiellement cibler une clientèle de travailleurs. »
La fibre entrepreneuriale « depuis longtemps »
Ces dernières ont suivi des cours en lancement d’entreprise pendant environ neuf mois, le soir, tout en travaillant. Elles ont finalement quitté leurs emplois respectifs pour se consacrer à leur projet. À l’École d’entrepreneuriat de Québec, elles ont bénéficié de « coaching » et des conseils d’enseignants entrepreneurs.
« Pour des sujets qu’on ne connaissait pas, ça nous a vraiment aidées. »
Cette expérience « enrichissante » leur a permis, par la suite, de développer « un plan d’affaires solide. »
En fait, Noémie Laberge et Kim Fortin – une résidente de Saint-Sauveur – qui ont toutes deux travaillé plusieurs années dans le milieu de la restauration, ont la fibre entrepreneuriale « depuis longtemps ».
« Maintenant, il fallait qu’on se plonge, c’était le temps de couper le cordon! »
« Ça prend beaucoup de constance, de motivation. »
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