Le conseil de quartier de Maizerets souhaite ramener les rues-écoles

Lundi soir, le conseil de quartier de Maizerets a présenté quelques résultats généraux du sondage sur le projet pilote des rues-écoles.

Le conseil de quartier de Maizerets souhaite ramener les rues-écoles | 8 octobre 2024 | Article par Anne Charlotte Gillain

Le projet pilote de rues-écoles touchait quatre établissements scolaires de Québec en 2023.

Crédit photo: Simon Bélanger - Monquartier

Lundi soir, le conseil de quartier de Maizerets a présenté quelques résultats généraux du sondage sur le projet pilote des rues-écoles.

Hier soir, le conseil de quartier de Maizerets tenait son assemblée mensuelle au Centre Mgr Marcoux.

Quelques faits saillants sur le projet pilote des rues-écoles

L’assemblée a présenté lundi soir quelques faits saillants ce ce projet pilote. Le sondage concerne l’ensemble des rues-écoles et 416 répondants ont rempli le questionnaire.

À l’automne 2023, quatre établissements scolaires ont participé au projet pilote des rues-écoles. Il s’agissait des écoles Sacré-Coeur dans Saint-Sauveur, Stadacona dans le Vieux-Limoilou, des Jeunes-du-Monde (les 22 et 29 septembre) dans Maizerets et Fernand-Séguin du côté de la Cité-Universitaire (le 29 septembre, les 6 et 13 octobre). Les journées de rues-écoles avaient toujours lieu le vendredi.

«Une rue-école, ça désigne une rue située aux abords immédiats d’une école, fermée à la circulation automobile durant la période où les enfants arrivent et repartent de l’école», expliquait l’an dernier Pierre-Luc Lachance, vice-président du comité exécutif responsable de la mobilité et de la sécurité routière.

La collecte de données électroniques s’est déroulée du 14 octobre au 6 novembre 2023.

 « Des parents ont complété principalement ce sondage (91%). Donc, ça peut constituer un peu une faiblesse », tient à souligner Claudia Larochelle, membre du CA du conseil de quartier de Maizerets.

La sécurité des enfants est l’un des éléments marquants de cette consultation écrite.

 « 54% des parents pensent que leur enfant se sent plus en sécurité lors des journées rue-école », relève-t-elle.

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« 50% des répondants sont d’accord que le projet a amélioré la sécurisation des abords de l’école, alors que 20% sont neutres et 26% ne sont pas d’accord », indique la Ville de Québec dans son rapport de collecte.

En revanche, l’opinion sur la performance du projet est assez partagée.

 « Pour 44% des répondants, le projet a amené un apaisement de la circulation, mais 30% d’entre eux sont en désaccord et 18% sont neutres », rapporte Mme Larochelle.

Dans Maizerets, la rue Georgette-Lavallée avait servi de rue-école lors du projet pilote en 2023.
Crédit photo: Simon Bélanger - Monlimoilou

Aller de l’avant ?

Selon un article du Soleil datant de mai 2024, l’école Jeunes-du-Monde serait la seule à vouloir aller de l’avant avec ce projet. Dans les lignes de ce même article, Pierre-Luc Lachance affirmait que la Ville les accompagnerait là-dedans.

 « 64 % des répondants ont dit être satisfaits du projet pilote. 78 % des répondants veulent que le projet se poursuive […] », mentionne Claudia Larochelle du conseil de quartier de Maizerets.

« Même si ça n’a pas donné les effets escomptés sur la circulation, on sent quand même un engouement des gens. »

Selon les résultats du sondage, 33% des personnes souhaitent voir des modifications apportées au projet pilote.

Les répondants ont aussi pu partager plusieurs propositions, afin d’améliorer le projet. On y retrouve « la possibilité d’un stationnement pour les résidents, une signalisation permanente, la sécurisation des rues adjacentes, l’allongement de la section de la rue fermée et l’ajout supplémentaire de brigadiers », entre autres.

« Les gens remarquent qu’il y a un problème. La rue-école comporte des avantages, mais ça amène aussi des irritants […]. Ce projet reste intéressant pour sensibiliser les personnes », estime-t-elle.

 « Le projet pilote ne peut pas que reposer sur les parents bénévoles, mais c’est extrêmement positif d’avoir des rues-écoles. Ça devrait aller de soi et être normalisé. Les enfants se sont vraiment appropriés la rue », soulève Josephine Henault, trésorière du CA.

L’assemblée a d’ailleurs rédigé une résolution pour encourager la Ville à poursuivre avec le projet pilote.

« Pour aménager du changement, la Ville devrait mieux expliquer les bénéfices des rues-écoles pour que les gens comprennent. Il faudrait aussi avoir une politique plus globale. On doit aller plus loin », explique Martial Van Neste, vice-président du CA.

Le prochain conseil de quartier de Maizerets se tiendra le 4 novembre, toujours au Centre Mgr Marcoux.

Les données et les détails précis sur le projet pilote des rues-écoles sont accessibles sur le site web de la Ville de Québec.

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.

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