Des enjeux d’aménagement du quartier à Maizerets

Le conseil de quartier de Maizerets a fait le point lundi soir sur plusieurs enjeux d’aménagement du secteur, notamment sur les questions de sécurité routière. L’assemblé a abordé aussi d’autres sujets.

Jusqu’au vendredi 6 octobre, les résidents sont appelés à identifier sur une carte les lieux d’intérêt pour les aménagements publics dans le quartier.

Jeudi dernier, une rencontre s’est tenue pour le projet InnoVitam et les consultations de la Canardière. L’assemblée du conseil de quartier de Maizerets pointe à nouveau du doigt InnoVitam, un projet de développement technico-industriel dans Maizerets.

« Malgré tout ce qui est dit en consultation, InnoVitam est remis comme une opportunité. Pourtant, les consultations ont démontré que les citoyens n’étaient pas favorables à ce projet-là. Ils demandent un vrai débat public », regrette Marie-Hélène Deshaies, présidente du conseil d’administration.

« Pour Nicolas Roy,  le directeur des Grands projets, l’entente avec la Ville et le gouvernement du Québec est coulée dans le béton. Le même discours est revenu », ajoute-t-elle.

Dans ce même dossier, un débat s’est invité sur la question du logement.

« Lors de cette rencontre, on a aussi rappelé l’urgence, la nécessité du logement social, le questionnement sur le logement abordable qui ne l’est pas vraiment », mentionne Madame Deshaies.

Le projet-pilote rue-école bien accueilli

Le projet-pilote rue-école est sur la bonne voie. Comme annoncé le mois passé, l’école Jeunes-du-Monde dans Maizerets est sur la liste des écoles impliquées.

Quelques parents ont répondu présent au niveau de l’encadrement.

« On a déjà eu deux vendredis matins. Il en reste encore un vendredi prochain. Plus de 12 parents se sont portés bénévoles. On en a besoin de quatre au minimum. L’ambiance est vraiment agréable. La Ville est très présente aussi comme c’est un projet-pilote. Il y a un réel encadrement », Josephine Henault, membre du conseil de quartier de Maizerets.

« On retrouve un quartier sécurisé et où les enfants et les parents peuvent marcher », témoigne Eve Duhaime, membre de l’assemblée.

À titre de rappel, la rue-école revient à barrer la rue pendant les heures d’accueil des élèves et sans circulation automobile.

« La rue-école a un horaire fixe. C’est répétitif et utilitaire, mais les enfants peuvent jouer dans la rue. Tandis que la rue ludique est plutôt un événement festif une fois dans l’année, par exemple », détaille Madame Henault.

«  Une minorité de parents sont mécontents. Certains d’entre eux veulent déposer directement leurs enfants juste devant la porte de l’école sans sortir de la voiture », précise-t-elle.

Les résultats de ce projet-pilote devraient arriver rapidement.

Terrains Hydro-Québec à vendre

« Une grosse pancarte à vendre d’Hydro-Québec est visible sur le terrain de la 41e Rue qui tourne sur le boulevard Henri Bourrassa. C’est celui qui part de la 6e Avenue. La superficie est de 20 000 mètres carrés », déclare Claude Villeneuve, conseiller municipal du district Maizerets-Lairet.

Selon ses propos après avoir déposé une requête, la Ville et Hydro-Québec n’ont pas réussi à s’entendre sur le prix.

Le conseil de quartier de Maizerets souhaite interpeller la Ville sur ce sujet-là pour qu’elle prenne possession du terrain en question dans le contexte de verdissement.

« Il s’agit de la plus grosse surface d’Hydro-Québec à vendre au Québec pour l’instant », révèle le conseiller.

La prochaine assemblée est prévue le lundi 6 novembre.

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