Si vous avez circulé aujourd'hui sur les avenues de l'Émérillon ou du Mont-Thabor, dans le quartier Maizerets, vous avez peut-être constaté de nouvelles «bosses d'asphalte» au milieu de la chaussée. Ce sont en fait des seuils de ralentissement. On en trouvera 31 cet automne dans 9 rues résidentielles de Québec.
Des seuils de ralentissement sur les avenues de l’Émérillon et du Mont-Thabor
Si vous avez circulé aujourd’hui sur les avenues de l’Émérillon ou du Mont-Thabor, dans le quartier Maizerets, vous avez peut-être constaté de nouvelles «bosses d’asphalte» au milieu de la chaussée. Ce sont en fait des seuils de ralentissement. On en trouvera 31 cet automne dans 9 rues résidentielles de Québec.
Les journalistes étaient conviés vendredi après-midi sur l’avenue du Mont-Thabor, dans Maizerets, pour découvrir le projet pilote de seuils de ralentissement.
À ne pas confondre avec les dos-d’ânes, les seuils de ralentissement sont constitués à partir d’un rehaussement de l’asphalte et s’élèvent à 100 mm (ou 4 po) au-dessus de la chaussée régulière. Certains seuils de ralentissement ont une largeur de 4 mètres, d’autres de 6 mètres. Le tout est fait en fonction de la configuration des rues.
«Ces ilots sont là pour sensibiliser les gens et surtout assurer qu’on réussit notre objectif de plus de sécurité. Ça fait ralentir la circulation lorsque les besoins sont là», explique Pierre-Luc Lachance, vice-président du comité exécutif responsable du transport, de la mobilité et de la circulation.
M. Lachance ajoute que ces installations pourront être utilisées à l’année, contrairement aux bollards qui servent à resserrer les rues. Ceux-ci doivent être retirés à l’automne, pour permettre le déneigement en hiver. Dans ce cas-ci, on précise que les véhicules de déneigement pourront circuler, tout comme les véhicules d’urgence.
Trois seuils de ralentissement se trouvent maintenant sur l’avenue du Mont-Thabor, tandis que deux autres sont apparus sur l’avenue de l’Émérillon.
Ailleurs à Québec
Ces nouvelles infrastructures sont pour l’instant les seules de l’arrondissement La Cité-Limoilou. Ailleurs à Québec, sept autres rues accueillent ou accueilleront bientôt des seuils de ralentissement : rue Chauvet (Les Rivières), rue Bourbonnière et Jean-Bosco (Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge), rue des Wapitis (Charlesbourg), avenue du Sault (Beauport), de même que les rues Pincourt et Castel (La Haute-Saint-Charles).
«Le ralentissement dans les zones résidentielles et la sécurité des piétons sont des priorités de notre Stratégie de sécurité routière. Les analyses nous ont démontré qu’il était parfois nécessaire de faire certains aménagements pour s’assurer de la sécurité de tous et c’est ce que nous faisons. La sécurité des usagers vulnérables est essentielle et nous sommes heureux de lancer le projet pilote qui était réclamé par les citoyens depuis plusieurs années», ajoute le maire de Québec Bruno Marchand, par voie de communiqué.
Marc Des Rivières, directeur du Service de transport et de la mobilité intelligente à la Ville de Québec, précise que plusieurs critères entrent en ligne de compte pour aménager un seuil de ralentissement.
«Actuellement, on doit être sur une rue locale, secondaire ou tertiaire. La vitesse affichée doit être de 30 km/h. Ça ne doit pas être une rue qui est un corridor principal utilisé par les véhicules d’urgence ou le transport en commun» énumère M. Des Rivières.
Un budget total de 194 000$ a été nécessaire pour l’installation des 31 seuils de ralentissement. Ce type d’infrastructure est également présent dans la ville de Laval.
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