Le stationnement est désormais interdit jusqu'en juillet 2025 sur la petite rue Bouchette et une portion de l'avenue Bergemont, au grand dam de plusieurs locataires de blocs appartements voisins. Cette interdiction, liée à la reconstruction du pont d'étagement ferroviaire du CN de la 18e Rue, soulève l'ire de ces résidents de Limoilou, qui affirment ne jamais avoir été informés par la Ville de Québec.
Interdiction de stationnement : pas encore commencés, les travaux sur la 18e Rue font déjà rager
Le stationnement est désormais interdit jusqu’en juillet 2025 sur la petite rue Bouchette et une portion de l’avenue Bergemont, au grand dam de plusieurs locataires de blocs appartements voisins. Cette interdiction, liée à la reconstruction du pont d’étagement ferroviaire du CN de la 18e Rue, soulève l’ire de ces résidents de Limoilou, qui affirment ne jamais avoir été informés par la Ville de Québec.
C’est le cas entre autres de Denis Baribeau. Ce dernier habite un immeuble à logements de l’avenue Bergemont, à l’angle de la minuscule rue Bouchette. Il dit avoir appris la mauvaise nouvelle, vendredi dernier, en constatant les pancartes oranges indiquant l’interdiction de stationnement en vigueur dès le 4 mars 2024 (aujourd’hui).
« Je trouve ça totalement déraisonnable que la Ville n’ait pas pris la peine d’informer les gens », déplore l’homme qui possède deux véhicules, dont sa caravane Westfalia chérie, sur qui il garde évidemment un œil averti.
« Aberrant »
Pris au dépourvu, M. Baribeau ne la trouve pas drôle du tout et n’entend pas à rire. Surtout quand il pense au coût associé à l’achat d’une vignette de stationnement sur rue. Ce citoyen demande donc à la municipalité de trouver une solution pour accommoder tous les gens du voisinage touchés par cette situation, incluant des personnes âgées ou handicapées.
« Si vous nous trouvez pas de stationnement, pourquoi on va payer jusqu’en 2025, c’est-à-dire 240 $ (le prix de deux vignettes de stationnement), pour aller se stationner une rue plus loin ? », se questionne celui qui est en mode « panique » présentement.
« Voyez-vous, ce sont tous des petits détails qui, dans la vie quotidienne des gens ordinaires comme moi, sont importants », souligne le résident de Maizerets, qui a notamment une pensée pour une dame du bloc appartement arrière possédant une vignette de stationnement pour personne handicapée.
« Ce que je trouve aberrant, c’est que la Ville ne se préoccupe pas du tout de notre réalité », prétend-t-il.
Toujours selon lui, il y aurait d’ailleurs un espace vacant, tout près, sur l’avenue Bergemont. Un espace assez grand qui permettrait l’aménagement d’un stationnement temporaire afin d’y accueillir une vingtaine de voitures environ.
Compte tenu également des 41 M$ que devra verser la municipalité au CN pour la facture de ces travaux, en vertu d’une vieille ordonnance émise par le fédéral, il croit ainsi que « la Ville doit mettre de l’eau dans son vin » dans ce dossier.
D’autant plus considérant le fait que les citoyens du secteur sont loin d’être au bout de leurs peines, étant donné de la complexité et de l’ampleur du chantier à venir sous peu.
« Ils vont reconstruire le viaduc complètement sans arrêter les trains, c’est ça l’affaire. Ç’est un défi extrêmement difficile. Ça va leur prendre beaucoup d’espace. (…) Ça va être le capharnaüm », prévient Denis Baribeau.
Silence radio
De son côté, la Ville de Québec n’a pas donné suite, lundi, à nos questions sur le sujet.
Quant au conseiller municipal du district de Maizerets-Lairet, Claude Villeneuve, celui-ci n’avait que peu d’informations à nous transmettre en fin de journée.
« Les seules informations que nous avons sont celles via la page Facebook de Hamel Construction », nous répond par écrit son attachée de presse.
« Même si ce sont des travaux du CN, la ville n’a quand même toujours pas envoyé, ni communiqué ni avis, pour aviser des travaux et de possibles perturbations de circulation pour des travaux qui débutent mi-mars », ajoute Isabelle Paquet.
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