La boutique Les Trafiquants d’art accueille sa nouvelle recrue

Le 27 janvier dernier avait lieu le vernissage de l’illustratrice Gisèle Maltais au point de vente de l’entreprise de la 3e Avenue. Une exposition que la population pourra contempler jusqu’à samedi.

Résumons d’entrée de jeu la belle histoire et la mission des Trafiquants d’art  : c’est pour répondre à un besoin grandissant de mise en marché des créations de la relève locale qu’en 2015, l’artiste Fred Jourdain et l’encadreur Virgile Patoine-Danylo ont fondé leur entreprise. Ce dernier en est aujourd’hui l’unique propriétaire.

La boutique offre des services d’encadrement et d’impression haute définition au profit, en particulier, des artistes de Québec qui peuvent ainsi y exposer, parfois pour une première fois, le fruit de leurs talents.

Sur la douzaine de membres actuels, entre autres noms qui apparaissent sur les étagères du commerce, on peut notamment nommer les Limoulois Félix Girard et Pascal Clément. sujets de reportages dans Monlimoilou, auxquels se joint dorénavant la Charlebourgeoise Gisèle Maltais.

Une sensibilité particulière pour la faune en péril

Native du Lac-Saint-Jean, Gisèle Maltais nous a raconté avoir quitté il y a cinq ans un emploi dans le domaine du jeu vidéo afin de se consacrer entièrement à sa passion de l’illustration. Elle explore le thème d’un univers animalier tout droit sorti de son imagination fertile…

 « Mes tableaux exposés illustrent des animaux comme un hibou, des aigrettes, des grenouilles amazoniennes, des petits chats évoluant dans un univers fantasmagorique inspiré de différents mythes. »

Sur les 18 œuvres reproduites dans son coin de la boutique, dix créations originales agrémentent son mur d’exposition. L’artiste y présente aussi des articles tels que des cartes, aimants et macarons.

Enfin, comme le mentionne Gisèle dans sa page d’artiste GM Artiste, où l’on retrouve entre autres une galerie de ses illustrations, Gisèle remet une partie du profit de ses ventes à cinq organismes de défense des animaux.

Dans un avenir rapproché, tel que nous l’a confié Virgile Patoine-Danylo, un volet mobile au service d’encadrement pourrait voir le jour chez Les Trafiquants d’art :

 « Ce service pourra prendre la forme, par exemple, de visites de résidences pour personnes âgées soucieuses de mettre en valeur des souvenirs de famille, comme des portraits de leurs petits-enfants. On part avec ces photos qui leurs sont chères, puis on leur ramène encadrées une semaine après. »

Et d’ajouter l’artisan en conclusion :

« On a toujours de la place pour accueillir de nouveaux artistes, d’autant plus que l’une de nos forces, c’est la variété ! »