La slackline, l’art de tenir sur un fil

Cet été, l'École de Slackline de Québec organise plusieurs cours et animations à différents endroits, dont Limoilou. Cette discipline repose principalement sur la maîtrise de l'équilibre en temps réel.  Cette dernière est en pleine émergence depuis quelques années.

La <em>slackline</em>, l’art de tenir sur un fil | 28 juin 2024 | Article par Anne Charlotte Gillain

L'École de Slackline de Québec enseigne ce sport depuis 2017.

Crédit photo: Courtoisie Jean-Sébastien Massicotte

Cet été, l’École de Slackline de Québec organise plusieurs cours et animations à différents endroits, dont Limoilou. Cette discipline repose principalement sur la maîtrise de l’équilibre en temps réel.  Cette dernière est en pleine émergence depuis quelques années.

Dans le secteur de Limoilou, les séances de slackline se dérouleront au Parc Cartier-Brébeuf.

Les cours se tiendront les 2 juillet et le 9 juillet. Ces derniers s’adressent aux adultes et aux adolescents de 15 et plus. Ici, il s’agit déjà de la deuxième session pour un bloc de trois séances.

Actuellement, il est encore possible d’y inscrire à l’avance, en prenant contact par courriel à l’adresse suivante : slackschoolquebec@gmail.com.

L’École de Slackline de Québec (Slack School Québec) organise également des cours, des camps de jour et des événements ponctuels dans d’autres secteurs.

Le tarif s’élève à environ 60 dollars pour un bloc de trois cours.

Un travail sur les muscles stabilisateurs du corps

« Au Québec, ça fait une dizaine d’années qu’on fait de la slackline », explique Marie-Eve Rochette, fondatrice et propriétaire de l’École de Slackline de Québec.

« La discipline va rejoindre autant les jeunes que les adultes. »

Pour elle, l’émergence de la discipline s’est surtout faite dans les cinq dernières années.

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Concrètement, la slackline peut ressembler au funambulisme, propre au cirque, mais quelques différences sont à souligner.

« Contrairement au funambulisme, on est vraiment sur une pente qui bouge. La slackline, c’est de l’équilibre en temps réel, d’où le lien avec le yoga, qui revient à rester dans le moment présent », précise-t-elle.

« On travaille tous les muscles stabilisateurs du corps pour veiller à la concentration. On peut marcher sur la ligne, mais il existe aussi plein d’autres positions pour se stabiliser. »

« Notre mission, c’est de démocratiser la slackline et que les gens ne voient pas cela comme quelque chose d’inaccessible. Dans un contexte de progression, on souhaite assurer un développement adéquat et approprié tout en respectant l’environnement dans lequel on est, afin d’éviter les blessures évidemment », conclut Marie-Eve Rochette.

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local

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