L'information circulait depuis maintenant quelques jours, mais a été officialisée lors d'une conférence de presse tenue mercredi matin au Centre Vidéotron. La Victoire de Montréal, formation de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) sera au Centre Vidéotron le 19 janvier prochain, afin d'affronter la Charge d'Ottawa.
La Victoire de Montréal devant ses partisans de Québec le 19 janvier
L’information circulait depuis maintenant quelques jours, mais a été officialisée lors d’une conférence de presse tenue mercredi matin au Centre Vidéotron. La Victoire de Montréal, formation de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) sera au Centre Vidéotron le 19 janvier prochain, afin d’affronter la Charge d’Ottawa.
Les sourires étaient nombreux dans le grand hall d’entrée du Centre Vidéotron lors de l’annonce de la nouvelle. La gardienne de but de la Victoire de Montréal Anne-Renée Desbiens, originaire de La Malbaie, représentait son équipe, tout comme Marie-Christine Boucher, directrice des opérations d’affaires du club montréalais.
Le dimanche 19 janvier, la Victoire de Montréal jouera donc «à domicile» au Centre Vidéotron, lors d’un match disputé à 13h contre l’équipe d’Ottawa.
«On appelle ce type de match-là […] un match en site neutre. […] Sincèrement, j’espère que la foule va être tout, sauf neutre, le 19 janvier prochain», blague Marie-Christine Boucher.
Depuis que l’information a commencé à circuler, d’abord dans un article du Soleil publié lundi dernier, les appels seraient nombreux à la billetterie.
Une prévente destinée aux abonné.e.s de saison de la Victoire de Montréal, ainsi que les personnes abonnées aux infolettres de la Victoire, du Centre Vidéotron et des Remparts de Québec débutera jeudi matin. Puis, les billets seront disponibles pour le grand public à partir du vendredi 1er novembre, à 10h, via Ticketmaster.
Les prix débutent à 35$.
Saveur locale
La présence d’Ann-Renée Desbiens à la conférence de presse n’était pas anodine. Originaire de la région de Charlevoix, elle a aussi joué au hockey à Québec, principalement à Charlesbourg. Elle s’est également jointe à des séances d’entraînement des Titans de Limoilou. Elle a d’ailleurs fait des études collégiales dans les cégeps Limoilou et Garneau.
Ann-Renée doit déjà planifier plus d’une centaine de billets pour sa famille et ses amis, qui auront un peu moins d’heures de route pour aller la voir jouer.
«Je ne mentirai pas, les gens de Charlevoix, Montréal, ça fait peur. C’est loin, il y a du trafic, ils ne veulent pas tant y aller. Donc je vous promets qu’à Québec, ils sont contents!», ironise la double médaillée olympique.
En plus d’Ann-Renée Desbiens, deux autres joueuses auront aussi une petite impression de retour à la maison. Catherine Dubois, originaire de Charlesbourg, est une ancienne porte-couleurs des Titans de Limoilou. Et Marie-Philip Poulin, considérée comme une des plus grandes joueuses de l’histoire du hockey, comptera sur l’appui de la Beauce en entier.
Vers une expansion ?
Un autre sujet était sur les lèvres de nombreux intervenants. Mardi, Amy Scheer, vice-présidente aux opérations de la LPHF, annonçait le début du processus d’expansion pour, potentiellement, attirer deux nouveaux marchés aussi rapidement que lors de la saison 2025-2026.
Évidemment, la question que tout le monde se pose : Québec sera-t-elle sur les rangs?
Martin Tremblay, président de Gestev, n’a pas trop voulu s’avancer pour l’instant, même s’il affirme avoir reçu un «appel de courtoisie» de la part de la ligue.
«Tout va dépendre de la réponse de la population. Est-ce que les gens de Québec, qui adorent le hockey, vont assister à [hauteur de] 18 259 personnes le 19 janvier? Est-ce que ça va être une salle comble? Ça va être quoi les commentaires qu’on va recevoir? Ça va être quoi l’ambiance? Est-ce que les gens vont nous dire “j’aimerais ça y retourner”?», explique M. Tremblay.
Pour l’instant, la ligue compte six équipes, trois au Canada (Montréal, Ottawa, Toronto) et trois aux États-Unis (Boston, Minnesota, New York).
Jackie Smith «complètement emballée»
De son côté, la conseillère de Limoilou est très optimiste face à la réussite de l’événement.
«Je suis complètement emballée qu’on aura un match ici au Centre Vidéotron. Je pense qu’on va avoir une salle comble assez rapidement», prévoit Jackie Smith, également cheffe de Transition Québec.
Celle-ci milite depuis le début de l’année 2024, afin que la Ville de Québec s’implique pour faire venir un club de hockey professionnel féminin. Elle avait organisé une conférence de presse en janvier, au lendemain du premier match du club montréalais à Laval. Celle-ci faisait suite à un avis de proposition déposé la veille par la conseillère municipale Anne Corriveau, de Québec d’abord.
En septembre, Jackie Smith revenait à la charge, en proposant que le match disputé en terrain neutre par la Victoire de Montréal ait lieu à Québec. On peut dire que ses vœux sont pour le moment exaucés. Elle espère encore que Québec sera sur la ligne de départ pour avoir une équipe d’expansion et croit qu’on «n’a pas le choix de lever la main».
«On a le centre Vidéotron qui est prêt pour accueillir une équipe professionnelle. On a une base d’adeptes de hockey, on est une ville de hockey. On a aussi un engouement régional, il y a des gens qui viennent de partout. Il y a une culture de hockey féminin qu’on a et qu’on développe avec le Cégep Limoilou. Donc, il y a vraiment un fort appui de la communauté et un engouement incroyable pour le sport et le hockey féminin à Québec».
Hockey professionnel
Ce match de hockey féminin suivra d’autres événements de hockey professionnel. Il y a évidemment eu les deux matchs présaison des Kings de Los Angeles contre les Bruins de Boston et les Panthers de la Floride au début du mois, qui ont créé la controverse, en raison des subventions de 5 à 7 M$ du gouvernement québécois.
De plus, selon les informations révélées par François Gagnon, sur les ondes de RDS à la mi-octobre, les Canadiens de Montréal accueilleraient eux aussi une équipe d’Ottawa (les Sénateurs), autour du 30 septembre 2025, dans le cadre d’un match présaison.
La Sainte-Flanelle pourrait même jouer un match de saison régulière dans la ville de ses anciens ennemis jurés des Nordiques, selon le journaliste sportif.
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250-G, boul. Wilfrid-Hamel, Québec (Québec), G1L 5A7
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