La nouvelle avocate médiatrice du Centre de pédiatrie sociale de Québec, Geneviève Leblanc, propose un accompagnement juridique à des enfants et des familles bénéficiaires des services de l'organisme.
Le Centre de pédiatrie sociale offre un nouveau service juridique pour défendre les droits des enfants
La nouvelle avocate médiatrice du Centre de pédiatrie sociale de Québec, Geneviève Leblanc, propose un accompagnement juridique à des enfants et des familles bénéficiaires des services de l’organisme.
Cette dernière ajoute aussi son expertise à l’équipe pluridisciplinaire du Centre de pédiatrie sociale, composée entre autres de travailleuses sociales, d’infirmières et de médecins. Ainsi, elle joue également un rôle conseil auprès des autres professionnels de l’organisme, « qui ont besoin eux-mêmes d’un accompagnement juridique dans le cadre de leurs propres interventions ».
« Le but, c’est d’agir en tant que facilitatrice dans le cadre des dossiers impliquant des enfants, afin de mettre de l’avant leur intérêt supérieur », explique Mme Leblanc.
Un besoin « depuis toujours »
La notion des droits des enfants « était omniprésente depuis toujours » au Centre. L’ajout d’une avocate à l’offre de services en pédiatrie sociale allait donc de soi pour l’OBNL de la 1re Avevue.
« C’est un besoin qu’on ressentait depuis toujours en fait, je vous dirais », précise le directeur général de l’organisme, Jean-Christophe Nicolas.
« Les travailleuses sociales avaient déjà des mandats, de faire parfois un peu d’accompagnement juridique, mais on sentait le besoin des fois d’aller un peu plus loin, d’être plus efficace, d’aller plus en profondeur du côté des dossiers également. »
Une façon différente de défendre les droits des enfants
À Québec, des avocats représentent des enfants et des familles devant les tribunaux; certains se spécialisent en droit de la jeunesse, en famille, etc. L’approche de Geneviève Leblanc se veut toute autre.
« Ce qu’on essaie de faire indirectement, c’est une déjudiciarisation des conflits, Parce que de se rendre systématiquement devant les tribunaux, non seulement ça coûte cher, mais c’est un système qui est très peu accessible pour une personne qui n’est pas admissible à l’aide juridique, par exemple », mentionne l’avocate médiatrice du Centre de pédiatrie sociale.
« Nous, on essaie de régler les conflits juridiques en parallèle, c’est une manière qui va avoir le moins d’impact possible sur l’enfant, tout en protégeant son intérêt supérieur. »
Mme Leblanc fonde aussi son approche sur la Convention relative aux droits de l’enfants, un instrument juridique international adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1989 et ratifié en 1991 par les gouvernements du Québec et du Canada.
« On mise vraiment sur l’accessibilité à ce service-là au sein de notre clientèle. Évidemment, ce sont vraiment des conseils qui sont gratuits pour eux, c’est de cette façon qu’on se distingue de la pratique plus traditionnelle du droit en cabinet. »
Encore une fois, cet autre nouveau service entièrement gratuit est rendu possible, en grande partie, grâce au financement privé et philanthropique.
D’ailleurs, c’était l’objectif, jeudi dernier, de la première édition de la soirée Acquis de droit?, à laquelle ont participé notamment « huit cabinets d’avocats concurrents dans la vie, mais unis pour une seule cause », soit la défense des droits des enfants.
« Je peux vous le garantir (…), ça suscite de la surprise et de l’intérêt de voir qu’on peut pratiquer le droit d’une manière qui est différente de celle qu’on voit à l’habitude », souligne en outre Mme Leblanc.
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2301, 1re Avenue, Québec (Québec), G1L 3M9
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