Le Centre de valorisation du patrimoine vivant a pour objectif de faire rayonner la culture et les arts traditionnels. L'organisme favorise aussi les rencontres entre les professionnels, mais aussi les amateurs et le grand public.
Les arts traditionnels sur le devant de la scène
Le Centre de valorisation du patrimoine vivant a pour objectif de faire rayonner la culture et les arts traditionnels. L’organisme favorise aussi les rencontres entre les professionnels, mais aussi les amateurs et le grand public.
« On souhaite mettre de l’avant la production, la diffusion et la création en patrimoine vivant », lance Cassandre Lambert-Pellerin, codirectrice à ès TRAD, le Centre de valorisation du patrimoine vivant.
Le patrimoine vivant a une certaine particularité, si on le compare à d’autres disciplines artistiques.
« La musique ou le théâtre peuvent être enseignés à l’école ou encore au conservatoire », explique-t-elle.
« Les différentes formes d’arts traditionnels ne le sont pas dans les cursus officiels. »
Le patrimoine vivant, un écosystème spécifique
Pour Madame Lambert-Pellerin, le milieu du patrimoine vivant se doit d’être très créatif.
« L’écosystème du patrimoine vivant doit trouver des façons de transmettre, notamment à de nouvelles générations et des personnes intéressées par ce domaine-là », affirme-t-elle.
En termes de transmission, on en revient à l’une des missions du Centre.
« On a un peu un rôle de catalyseur de toutes ces énergies-là présentes dans la région », développe-t-elle.
« La médiation fait partie de notre travail. On forme un peu notre propre élève à partir du loisir culturel. Cela peut aussi créer des vocations d’artiste. »
« Les praticiens amateurs jouent un rôle très dynamique dans la communauté TRAD, au même titre que les professionnels », ajoute-t-elle.
Pour le Centre, le public occupe une place essentielle.
« On essaye de mettre en place beaucoup d’actions pour rencontrer différents publics et d’aller là où ils sont », souligne-t-elle.
Pas uniquement de la danse traditionnelle
La veillée de danse reste l’activité la plus ancienne du Centre de valorisation du patrimoine vivant depuis 1981.
« Le public est vraiment au rendez-vous. On peut venir sans expérience et avoir du plaisir. Cela reste très inclusif », estime Mme Lambert-Pellerin.
Les veillées ont lieu de novembre jusqu’à avril et à chaque fois le quatrième samedi du mois (sauf en décembre où cela tomberait à Noël) .
La prochaine veillée de danse traditionnelle est prévue le 24 février au Centre communautaire Jean-Gy Drolet.
Des musiciens accompagnent toujours en direct les danseurs.
En parallèle de la danse, le Centre a lancé une série « Le cabaret des petits péchés » et en collaboration avec les Amis imaginaires, spécialisés en conte à Québec.
« On propose des soirées conte avec un répertoire de chansons grivoises. Ces soirées-là sont dédiées au public adulte. On y associe également une dégustation de produits », insiste-t-elle.
Enfin, il existe aussi des sessions de Jam Trad 101. La prochaine se tient le 22 février.
« Ces sessions s’adressent aux personnes qui savent jouer d’instrument et avec l’envie de développer leur répertoire », indique-t-elle.
« Le patrimoine vivant rassemble des formes d’arts très accessibles. Ces dernières peuvent répondre à un besoin de communauté. Tout le monde collabore ensemble », résume Cassandre Lambert-Pellerin.
Tous les détails pratiques sont disponibles sur le site du Centre de valorisation du patrimoine vivant.
Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.
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