L’exposition Musée de l’eau 2 au Domaine Maizerets

L’artiste Giorgia Volpe présentera du 22 juin au 15 octobre sa nouvelle exposition Musée de l’eau 2 au Domaine Maizerets. L’un des objectifs est de mettre en valeur l’importance de l’eau sous toutes ses formes comme une ressource essentielle.

Après une première édition à la rivière Saint-Charles l’été dernier, la nouvelle exposition du Musée de l’eau 2 se tiendra cette année au Domaine Maizerets. Cette dernière sera présentée près de l’entrée extérieure principale du site, du 22 juin au 15 octobre.

Cette exposition a vu le jour dans le cadre d’une initiative de la Ville de Québec. L’objectif principal était de sensibiliser à l’eau du robinet et à l’utilisation des bouteilles en plastique.

« L’exposition Musée de l’eau 2 au Domaine Maizerets a un rapport avec les arbres. Cette dernière est intégrée au paysage et aux arbres », précise Giorgia Volpe, artiste multidisciplinaire en arts visuels.

« Ici, il y a un autre dialogue avec l’environnement. »

L’accès demeure gratuit et accessible à tous.

Le rapport culturel à l’eau sous toutes ses formes

Pour cette nouvelle exposition, l’artiste a choisi de mettre en évidence notre rapport à l’eau.

« J’ai voulu mettre l’emphase sur le rapport culturel qu’on a avec l’eau et comment on le nomme », souligne Giorgia Volpe.

Le public pourra ainsi découvrir deux vitrines avec une diversité de bouteilles.

« Cette année, je joue avec d’autres éléments. J’ai ramassé beaucoup plus de bouteilles de toutes les époques pour toutes sortes de liquides. Je les compose autrement, afin de mettre en rapport avec le contenu », dévoile-t-elle.

Avec Musée de l’eau 2, l’eau est montrée et représentée sous toutes ses formes.

L’exposition offre « un échantillonnage de plusieurs sortes de noms que l’eau porte dans notre culture ». Cela réfère aussi à la relation que le corps entretient avec l’eau, comme les larmes et la sueur, entre autres.

« Ces objets sont comme des récipients de vie », ajoute Mme Volpe.

« Le soir, c’est magique, parce que les bouteilles sont allumées et elles deviennent des lanternes et des lampadaires », suggère-t-elle.

« C’est un projet pour éveiller cet imaginaire de notre rapport avec l’eau. Il y a en même temps quelque chose de tragique, puisqu’on ne sait plus d’où vient l’eau, ce qui est contaminé ou pas, mais il y a une poésie qui peut nous pousser à la respecter », conclut l’artiste Giorgia Volpe.

Le financement de l’exposition provient de l’Entente de développement culturel
intervenue entre le gouvernement du Québec et la Ville de Québec.

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.