Madame Alice remporte le concours Ascension

Andréanne Simard, artiste fleuriste à la tête de la boutique Madame Alice depuis bientôt trois ans, remporte le grand prix du concours Ascension organisé par la Jeune Chambre de commerce de Québec (JCCQ) et reçoit une bourse en biens et services d’une valeur de 60 000$.

Madame Alice remporte le concours Ascension | 22 mai 2024 | Article par Olivier Alain

Andréanne Simard, propriétaire de la boutique Madame Alice

Crédit photo: Courtoisie Madame Alice

Andréanne Simard, artiste fleuriste à la tête de la boutique Madame Alice depuis bientôt trois ans, remporte le grand prix du concours Ascension organisé par la Jeune Chambre de commerce de Québec (JCCQ) et reçoit une bourse en biens et services d’une valeur de 60 000$.

Situé sur la 1ere Avenue, le commerce offre une large gamme de fleurs provenant en grande partie de fermes locales.

«Madame Alice c’est le nom de mon arrière-grand-mère, une femme rassembleuse que tout le monde aimait. C’est aussi un clin d’œil à Alice au pays des merveilles », explique la propriétaire.

En effet, les bouquets conçus chez Madame Alice évoquent un univers un peu loufoque. «Chaque saison a sa collection», lance Mme Simard. Celle du printemps dernier était intitulée Dame nature. Pour l’été, elle propose des bouquets inspirés de différents styles musicaux: « un bouquet pop, un bouquet rock, un bouquet folk ». D’autres éléments comme des plumes s’intègrent souvent aux assemblages de fleurs et leur donnent un rendu hors de l’ordinaire.

L’entreprise possède sa propre ferme sur l’île d’Orléans. Mme Simard explique qu’il s’agit d’une micro-ferme comprenant environ 300 plants de diverses variétés. Des fleurs résistantes dont la culture ne nécessite pas de pesticide. Le reste des fleurs que l’on retrouve en boutique proviennent des fermes La Garance à Neuville et Mouvance à Saint-Michel de Bellechasse.

 

Les fleurs de Madame Alice proviennent de fermes de la région.
Crédit photo: Courtoisie Madame Alice

Pendant l’hiver, les bouquets sont préparés avec des fleurs en provenance de la Hollande. Par souci environnemental, Mme Simard explique avoir mis en place, dès les débuts de l’entreprise, un système qui vise à compenser les gaz à effet de serre émis par le transport. Pour chaque commande en ligne, Madame Alice finance la plantation d’un arbre.

« Je compense l’équivalent d’un aller-retour en avion entre la Hollande et le Québec [sic] ».

Concours Ascension

En janvier la propriétaire de la boutique dépose un dossier de candidature en vue d’intégrer le concours Ascension, une initiative de la JCCQ. Elle apprend, au mois de mars, qu’elle fait partie des six finalistes sélectionnés et qu’elle devra présenter un pitch devant un public et un jury composé d’entrepreneurs et entrepreneuses du milieu.

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« On n’a pas la chance de rayonner souvent dans le milieu de la fleuristerie  […] j’étais contente [d’être sélectionnée] », se réjouit Andréanne Simard.

Les six finalistes du concours devaient ensuite préparer un pitch expliquant ce qu’ils comptaient faire avec le bourse de 60 000$ en jeu. Les candidats et candidates avaient quatre minutes pour s’exprimer devant le public. Une période de questions du jury de cinq minutes suivait le pitch.

« Je me suis vraiment beaucoup préparée, et je suis vraiment contente de ce que j’ai pu offrir aux gens qui étaient là et aux juges. »

Mme Simard, pendant sa préparation, a pu suivre une courte formation avec Andréanne Béland. Cela a été l’occasion de peaufiner son texte, ses mouvements, sa respiration et ses déplacements. Le plus important pour elle était de garder une approche qui laisse voir sa personnalité.

« Il faut que ta couleur transparaisse et il ne faut pas oublier que c’est un show. On capte l’attention du public comme on capte l’attention des clients en leur vendant un bouquet », confie Andréanne Simard.

Une opportunité de réseautage

La JCCQ organise plusieurs événements visant à rassembler les commerçants et propriétaires d’entreprise de Québec. L’organisme accompagne ses membres en leur permettant de réseauter et de tisser des liens au sein du milieu des affaires. Pour Mme Simard, ces opportunités sont précieuses et malheureusement trop peu nombreuses. Elle dénote un certain manque de ressources pour accompagner les commerces du quartier, en particulier ceux de la 1ere Avenue. Une bonification des canaux de communication entre les commerces aiderait selon elle à favoriser leur rayonnement dans le quartier.

« [Il nous faudrait] un organisme qui travaille pour et avec les gens d’ici, qui défendrait nos places dans les différentes activités et événements », estime-t-elle.

La bourse reçue permettra à Madame Alice d’accroître sa visibilité et de consolider son réseau dans le quartier. Une partie des fonds contribuera également à réduire l’empreinte écologique du commerce, notamment par une meilleure gestion des matières résiduelles.

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