Le conseil de quartier de Lairet joint sa voix à celles des conseils de quartier du Vieux-Limoilou et de Maizerets et demande à la Ville de réfléchir à des avenues alternatives pour se départir des matières résiduelles qui ne vont ni aux ordures, ni au recyclage.
Réfléchir aux alternatives pour pallier l’absence d’écocentre au centre-ville
Le conseil de quartier de Lairet joint sa voix à celles des conseils de quartier du Vieux-Limoilou et de Maizerets et demande à la Ville de réfléchir à des avenues alternatives pour se départir des matières résiduelles qui ne vont ni aux ordures, ni au recyclage.
Depuis la fermeture de l’écocentre Montmorency en 2014, les résidents de Limoilou doivent se tourner vers l’écocentre des Rivières ou encore celui de Beauport pour se débarrasser des matières résiduelles qui ne peuvent être envoyées à l’incinérateur.
Toutefois, les administrateurs et administratrices constatent que cette absence de ressources amène les citoyens à se départir de matières dangereuses dans des endroits non désignés. C’est pourquoi ils déposent une résolution demandant à la Ville s’il n’y aurait pas lieu de mettre de l’avant d’autres alternatives pour permettre à la population de Lairet de se départir de ses déchets.
« Le conseil de quartier questionne l’efficacité des mesures mises en place depuis dix ans afin de détourner de l’incinérateur les matières qui auraient dû être déposées à l’écocentre », peut-on lire dans la résolution.
Même constat pour le Vieux-Limoilou et Maizerets
Les deux autres conseils de quartier de Limoilou ont déjà déposé une résolution allant en ce sens. Sans forcément demander à la Ville de mettre en place un écocentre permanent dans le quartier, les administrateurs désirent surtout éviter que des matières dangereuses se retrouvent à l’incinérateur.
Selon les conseils de quartier, l’accès peu convivial et les distances pour se rendre dans un des cinq écocentres de la ville poussent certaines personnes à opter pour l’option la plus simple et jeter des matières indésirables comme des piles, des batteries, des ampoules fluocompactes et de petits appareils électroniques et électriques dans les ordures domestiques.
Écocentres mobiles
Depuis 2019, la Ville de Québec offre à la population du centre-ville un service d’écocentre mobile. On peut y déposer ses matières dangereuses au moment et à l’endroit prévu au calendrier. Cette année, huit jours de collecte un peu partout sur le territoire de Québec et de l’Ancienne-Lorette sont prévus. Il n’est toutefois pas possible d’y déposer de résidus de construction, de rénovation et de démolition qui doivent être acheminés vers un écocentre permanent.
Le conseil de quartier considère que le service d’écocentre mobile n’est pas en mesure de se substituer à un écocentre permanent. Le nombre restreint de jours de collecte et les distances à parcourir pour se rendre au point de dépôt en font une alternative dont l’efficacité reste limitée.
Des points de dépôt permanents
Les membres du conseil proposent de développer des points de dépôt permanents pour certaines matières comme des appareils électroniques. On évoque également dans la résolution, la possibilité de mettre en place des modèles communautaires comme la Recyclerie de ateliers la Patente pour des matériaux de construction.
De la même manière qu’avec les encombrants, la possibilité d’offrir un service de collecte à domicile pour les matières dangereuses a également été évoquée lors des échanges.
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2740, 2e Avenue, Québec (Québec), G1L 4Y8
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