Trésors d’arrière-cours (5) : Le « sous-bois zen » de Jean Gaudreau

Du toit-terrasse du duplex de Jean Gaudreau, nous constatons avec quelle rapidité ont proliféré arbres et plantes de toutes sortes qui agrémentent l’arrière-cour de la propriété de l'artiste-peintre, localisée dans Maizerets.

Trésors d’arrière-cours (5) : Le « sous-bois zen » de Jean Gaudreau | 17 septembre 2011 | Article par Jean Cazes

Un lieu d’inspiration pour un artiste-peintre… 11 août 2011.

Crédit photo: Jean Cazes

Du toit-terrasse du duplex de Jean Gaudreau, nous constatons avec quelle rapidité ont proliféré arbres et plantes de toutes sortes qui agrémentent l’arrière-cour de la propriété de l’artiste-peintre, localisée dans Maizerets.

Ce « boisé » met en valeur une nature pleine de vitalité ! Pourtant, son aménagement avec bassin d’eau et fontaine, ne remonte qu’à une douzaine d’année…

Jean Gaudreau raconte avoir pris possession de sa propriété au milieu des années 1990. Au rez-de-chaussée, il y aménage un atelier qui à l’époque, s’ouvrait, dit-il, sur un « peu inspirant terrain gazonné ». L’artiste décide donc d’entreprendre, avec l’aide d’un jardinier d’expérience, une radicale « renaturalisation » des lieux en débutant par l’arrière-cour. Ces travaux engloberont ultérieurement l’ajout d’une terrasse sur le toit :

« Je voulais que ça devienne une forêt sauvage, explique-t-il. Au départ, j’ai dessiné les plans qui sont à l’origine du bassin. C’était un gros chantier ; il a même fallu creuser le trou avec une mini excavatrice, puis une grosse pépine. »

Le terrain de 7 500 pieds carrés a nécessité « six ou sept voyages de terre » avant la pose de galets en pierres de silice pour les « sentiers » et coins repos qui ajoutent aujourd’hui au cachet du site.

Principal attrait de l’arrière-cour : le bassin, avec sa fontaine. À l’exemple des poissons rouge d’André Lemieux, quelque 200 carpes japonaises survivent au fond du plan d’eau au rude hiver québécois ! Une trentaine d’arbres déjà matures, essentiellement des bouleaux et érables à Giguère, ont succédé aux lilas et pommiers : ils procurent l’ombrage nécessaire à la croissance optimale des monardes, hostas, iris et autres plantes de sous-bois ou de milieu humide auxquelles se sont ajoutées au fil des ans plusieurs espèces indigènes.

En somme, à micro échelle et au cœur de Limoilou, Jean Gaudreau a recréé chez lui non seulement un écosystème tout neuf, mais aussi, un lieu à son image inspirant des plus inspirants pour son art !

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